Georgette Tchokoualieu : « Nous à Give a smile, nous avons mobilisé les jeunes femmes pour sensibiliser les jeunes filles sur le changement de mentalité ».
Georgette Tchokoualieu : « Si, nous organisons le 10 juin La conférence des femmes leader sur le thème : "leadership émergent" qui aura lieu dans l'arrondissement de Yaoundé VI sis à Mendong à Blessing School. Étant donné que nous avons constaté la difficulté que font face les jeunes filles dans la société de par la mentalité, de par la qualité d’éducation, nous à Give a smile nous avons mobilisé les femmes pour sensibiliser les jeunes filles sur le changement de mentalité. Aussi, il s'agit aussi de comment développer le potentiel en soi et sur comment entreprendre. Pour ce faire, nous avons mis un accent sur comment créer un dialogue harmonieux entre les hommes et les femmes dans la société ; nous voulons sensibiliser les femmes au foyer les jeunes filles en difficulté sans emploi ».
Que souhaitez-vous apporter de nouveau ?Georgette Tchokoualieu : « Pouvoir régler plusieurs problématiques dans la société revenant ici même d'un autre pays le Cameroun que nous aimons tant. Vous allez constater que les jeunes filles de nos jours se sont beaucoup plus déversées sur les réseaux sociaux tels que Tik Tok et Facebook ; bref tout ce qui a trait à la facilité. Nous voulons interpeller ces jeunes filles-là à pouvoir apprendre des petits métiers et comment à travers ces petits métiers, elles pourront devenir des leaders ou des très grandes entrepreneures ».
À quoi s'attendre lors de La conférence des femmes leaders le 10 juin prochain ?Georgette Tchokoualieu : « Nous espérons pouvoir mobiliser plus de 200 femmes ce jour-là pour leur parler exactement cela. En outre, leur donner encore de l’espoir parce qu’en quelque sorte il faut que le 10 juin 2023, l'on n'ait plus comme impression que nos jeunes filles ont perdu de l’espoir. Donc beaucoup croient qu’elles doivent s’approcher sur des hommes-là qui se battent chaque jour dans la société pour subsister, ça c’est ce que je pense à titre personnel. Et à côté de cela les femmes leaders que nous avons mobilisé ; nous allons parler d'expertise, et l’expérience de ces femmes leaders pourront amener ces jeunes filles à s’interroger sur leurs positions dans la société afin de se mettre réellement au travail et pouvoir occuper la place qui est la leur dans leur famille, dans le la société et ceci doit contribuer à l'équilibre de notre société ».
Autres choses à ajouter ?Géorgette Tchokoualieu : « Et lors de ces conférences, vous voyez nous allons interpeller les jeunes filles à pouvoir nous présenter déjà le petit savoir et à partir de là nous souhaiterons regrouper les jeunes filles selon les talents et voir dans quelle mesure nous pouvons travailler avec ces jeunes filles-là afin que dans les métiers où elles exercent maintenant qu'elle puisse accroître leur chiffre d’affaires ».
Quelle est votre vision du leadership féminin en Afrique ?Georgette Tchokoualieu : « Ma vision du leadership féminin va beaucoup plus dans le sens. Je veux commencer par le changement de mentalité après le changement de mentalité, j'ajoute ici la qualité d’éducation de la jeune fille à la base ; je précise à la base commençant à la maison et dans les familles. Et après, je pense à l'ensemble qui est le comportement en milieu scolaire, en milieu professionnel et hors de son cadre que ce soit peut-être dans son pays ou ailleurs. Le leader c’est celui-là qui entraîne les autres à pouvoir se développer d’une manière ou d’une autre, c’est celui-là qui est prêt à comprendre les besoins des autres, à renseigner les autres et à ne pas avoir l’esprit possessif parce que en fait si vous avez un esprit possessif, vous ne pouvez rien partager avec les autres. En ce moment, on ne peut pas dire que vous êtes leader ».
Si vous aviez un message à adresser aux organisations et institutions qui vous accompagnent, ce serait lequel ?
Georgette Tchokoualieu : « Nous remercions déjà le ministère des affaires sociales qui nous a accompagnés dans les années antérieures pour la formation des jeunes filles et le ministère de la jeunesse éducation civique qui nous encourage à sensibiliser les jeunes filles et les jeunes garçons vulnérables pour la formation et l’insertion socio-économique; surtout la formation dans les métiers de l’artisanat. Nous remercions la mairie de la ville de Yaoundé, le maire de la commune de Yaoundé sixième où nous sommes enregistrés avec et qui nous travaillons depuis de longues dates. Nous disons aussi un grand merci à la délégation du centre social Yaounde 6 avec qui nous travaillons constamment. Et je pense que cette parfaite collaboration entre les institutions du Cameroun et la société civile, nous encourage davantage à comprendre l’intérêt du gouvernement pour le bien-être de la jeunesse. Je n'oublie pas Bernard Gillet, le promoteur de Fier des ODD internationales qui se prive de toute activité pour que tout aille bien. D' ailleurs il est toujours disponible pour la gestion des logistiques ».