« Nos étudiants sont aptes à créer les entreprises [...]. Je ne puis déterminer le nombre de start-uppers que nous avons dans notre établissement », selon le Pr. Robert KPWANG KPWANG, Doyen de la FLSH de l'Université de Douala

INTERVIEW. Pendant trois jours, les près de 1800 étudiants du cycle Licence en fin de formation à la Faculté des lettres et sciences humaines de l'Université de Douala sont passés tour à tour devant le jury pour présenter leurs projets entrepreneuriaux. Occasion pour le Chef de l'établissement de revenir sur les grandes lignes de cette politique gouvernementale qui cette année, est à sa deuxième promotion. Éclairages.

« Nos étudiants sont aptes à créer les entreprises [...]. Je ne puis déterminer le nombre de start-uppers que nous avons dans notre établissement », selon le Pr. Robert KPWANG KPWANG, Doyen de la FLSH de l'Université de Douala
Pr. Robert KPWANG KPWANG, Doyen de la FLSH de l'UDla.

Haurizon News : Qu'est-ce qui est à l'honneur dans l'établissement dont vous avez la charge ?

Pr. Robert KPWANG K. : Ce qui est à l'honneur depuis le 14 juillet 2022 et jusqu'à hier le 16, ce sont les soutenances de projets d'entrepreneuriat des étudiants de cycle Licence en fin de formation. Dans la politique du gouvernement qui consiste désormais pour les établissements facultaires à former non plus les chercheurs d'emploi mais des créateurs de richesses par le biais de l'entrepreneuriat. Au niveau de la Faculté des lettres, nous ne faisons qu'implémenter cette politique. C'est pour cela que nos programmes ont connu une refonte totale avec l'introduction des unités d'entrepreneuriat.

Haurizon News : Il y à quatre ans, on parlait de la professionnalisation des enseignements. Est-ce que cela est opérationnel au point où les étudiants qui en ressortent sont aptes à créer une entreprise ?

Pr. Robert KPWANG K. : Nos étudiants sont aptes à créer des entreprises. Je ne puis déterminer le nombre de start-uppers que nous avons dans notre établissement. Ils ont déjà commencé à  créer les entreprises, se doter d'un label qu'ils commercialisent à l'échelle locale, aux niveaux des quartiers, de la ville... Et certains de nos étudiants ont même été primés lors des fora rassemblant des jeunes entrepreneurs. Aujourd'hui en Faculté des lettres, nous sommes satisfaits d'avoir implémenté cette politique avec tout le top management de notre établissement. Je puis vous dire que les enseignants ont été très réceptifs, ainsi que les étudiants.

Haurizon News : L'entrepreneuriat est-il une exigence dès l'inscription en Faculté des lettres ?

Pr. Robert KPWANG K. : Ce n'est pas ma politique. Je ne suis qu'un exécutant. C'est la politique gouvernementale qui est bien consignée dans la Loi d'orientation universitaire de 2001, dans le Document de stratégie sectoriel dont la chapitre 250 est clair : "Un enseignement supérieur professionnalisé". À notre niveau, nous implémentons cette politique à travers une refonte des curricula, les séminaires et bien évidemment des manifestations telles que la Semaine de l'entrepreneuriat des étudiants de la Faculté des lettres et sciences humaines. Je crois que la prochaine Semaine de l'entrepreneuriat aura lieu au mois d'octobre, un mois après la rentrée universitaire 2022-2023.

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