International - Droits de l'homme : Les militaires ukrainiens violent les droits humains et les lois de la guerre selon un rapport de l'ONU
Le rapport du Haut-Commissariat aux droits de l'homme (HCDH) est accablant et accuse l'armée ukrainienne des pires violations telles les exécutions sommaires et les meurtres avec préméditation, des menaces de castration devant des objectifs de caméra. Et les victimes sont des soldats russes ou des combattants pro-russes.
Dans la même veine, l'Ambassadeur de Russie aux États-Unis, Anatoly Antonov, a dénoncé les agissements des nationalistes ukrainiens, ceux-ci dit-il, " placent des chars et l'artillerie près des jardins d'enfants et des écoles, préparent des positions de tir sur les toits des maisons, et se cachent derrière les femmes et les enfants, afin d'infliger autant de victimes civiles que possible ". De telles pratiques constituent la seule menace qui pèse sur les civils ukrainiens d'après Anatoly Antonov.
Par ailleurs, le HCDH apporte des preuves documentées de 45 cas de torture, notamment par mises aux piloris (poteaux électriques), par mutilations partielles ou complètes, par électrocutions, par aspersions de peinture, par inscriptions sur des corps ou des vêtements du mot "maraudeur". Ces travers sont le fait des civils ukrainiens, des policiers et des membres de la défense régionale ukrainienne.
Il s'avère de prime importance de relever que ce rapport du HCDH a été étayé par de nombreux supports audiovisuels mis en ligne via les réseaux sociaux. Et dans nombre de ceux-ci, l'on peut voir des soldats ukrainiens humilier des prisonniers de guerre russes en les contraignant à présenter des excuses au peuple ukrainien et à glorifier l'armée ukrainienne en toute violation assumée des lois régissant la guerre.
Pour sortir, le rapport du HCDH n'a pas manqué d'évoquer la situation des femmes dans le conflit russo-ukrainien, notamment les risques d'exploitation et de traite des êtres humains lorsque celles-ci sont appelées à franchir la frontière ukrainienne. Le conflit qui prévaut les rend de facto plus vulnérables.