Kidnapping et disparition de Martinez Zogo, et si c’était la cause ?

Sans anticiper sur les résultats des enquêtes menées par les services compétents et après avoir suivi cette vidéo en intégralité, la question supra devient une évidence sinon une piste à exploiter par les fins limiers et même les journalistes d'investigation, les vrais et non les "bonbonneurs" dont l'activisme a fait le lit dans le milieu de la presse camerounaise.

Une presse désormais terrorisée si jamais la disparition définitive de Martinez Zogo arrivait à être établie de manière formelle même si, les auteurs ne sont pour l'instant identifiés.

Dans quel cas ce serait un véritable pied de nez à la République désormais, pourrait on l'affirmer, prise en otage par de puissants réseaux mafieux capables de décider de la vie ou de la mort d'un citoyen grâce au pouvoir issu des dividendes de la corruption et la prévarication de la fortune en toute impunité. Ce qui justifierait autant de zèle et d'assurance et tout ceci, dans un contexte d'alternance politique au sommet de l'Etat.

Si cette atteinte à la liberté de la presse et surtout à la vie d'un journaliste arrivait à être avéré en plus de tous les autres scandales qui défraient la chronique mettant en scène les mêmes suspects dans plusieurs domaines, cela signifierait tout simplement que Paul Biya a perdu la main du navire Cameroun pris dans une violente tempête dont personne ne peut pour l'instant prédire avec certitude la fin encore qu'il n'est pas exclu que ce soit la tête du capitaine qui soit simplement mis à pris par certains membres de l'équipage entrée en mutinerie.