Misère et famine : Phase III du Great Reset

Photo illustrative : enfants vivant dans la misère.
  1. Par Mario Gabriel Draghi.

Nous sommes bientôt à la moitié de l’année 2022 et le moins que l’on puisse dire c’est que nous sommes pleinement rentrés dans le « Monde d’Après » à l’échelle planétaire.

Certes en France, les élections (législatives, présidentielle) sont pour l’instant un des moyens qui permet de détourner l’attention du grand public, mais ce qui est certain c’est que nos vies commencent à être réellement différentes depuis quelques semaines…

Pénuries de certains produits (alimentaires, matières premières), inflation galopante, bons-primes inflation/coupons alimentaires, hystérie guerrière de dirigeants politiques non-élus (notamment avec les déclarations du Soviet Suprême européen/ la commission UE Van der Leyen), économies en grande difficulté, propagande agressive du LGBTisme et des réformes sociétales liées à la fin de vie, accélération de l’agenda Vert et de la digitalisation, le « Monde d’Après s’impose donc à nous frontalement sur de multiples plans depuis les débuts de l’année 2022.

Après le prétexte pandémique, qui n’est pas terminé et qui va être réactivé, comme l’a parfaitement expliqué  Bill Gates. Puis la « guerre » permanente depuis le premier trimestre 2022, il semble bien que nous inaugurions en ce moment même la 3ème phase de la Grande Réinitialisation : celle de la misère et de la famine. Les dernières unes  de The Economist (notamment la dernière) ne nous ménagent d’ailleurs pas et annonce assez clairement la couleur.

Comme l’indiquent aussi certaines déclarations du secrétaire général des Nations unies ou encore du dirigeant de la Fondation Rockefeller, une autre grande crise se prépare et elle risque cette fois de toucher nos ventres et nos réfrigérateurs…

En effet, l’hyperclasse mondialisée, nous avait pourtant prévenus dès 2019 (cf couverture The Economist), les cavaliers de l’Apocalypse du Great Reset vont s’abattre sur les vestiges de l’ancien monde. La pestilence, la guerre vont donc laisser la place à la famine, sans pour autant disparaitre.

Tous ces thèmes liés au projet de Grande Narration (éléments de langage et habillage marketing du Great Reset) visent à nous faire accepter le monde que notre établissement politique nomade et apatride est en train de nous construire : le fameux Build Back Better !

Krach financier et dépression en cours

Ainsi, pour tous ceux qui suivent l’actualité financière d’un œil aguerri, nous avons pu constater que la fin de l’énorme bulle spéculative de la Tech tant attendue était en cours depuis plusieurs semaines. En réalité depuis la fin de l’année 2021, les petites valeurs tech avaient déjà commencé à chuter.

Mais depuis ce mois de mai, nous pouvons véritablement parler d’un Krach d’une envergure impressionnante, qui, il est vrai, n’attire pas vraiment l’attention des grands médias.

Cependant tous les petits boursicoteurs qui ont assisté aux profits et aux capitalisations boursières records comprennent que l’embellie fabriquée de 2021 est désormais terminée sur les marchés financiers.

Évidemment cette tendance va dans la continuité des politiques des grandes banques centrales qui prévoient et commencent à pratiquer de légères hausses des taux d’intérêt. Ce qui a pour conséquence, dans une économie mondiale totalement alchimique et administrée depuis les mesures de « quoiqu’il en coûte » pour sauver temporairement le système, de sanctionner automatiquement les entreprises cotées en bourse puisque l’argent va naturellement sur ces nouvelles obligations étatiques (réputées plus sûres que les actions) et donc celles-ci deviennent plus rémunératrices que les anciennes.

Par conséquent, c’est au tour des géants de la technologie d’être touchés par les prémices du grand cataclysme financier mondial. Pour l’anecdote, Jeff Bezos (Amazon) a déjà perdu 45 milliards de dollars, tandis que la fortune d’Elon Musk a de son côté diminué de 100 milliards de dollars. Et pour ce qui est du philanthrope Bill Gates (Microsoft) reconverti pourtant dans les vaccins et l’agriculture, il s’est vu amputer de quelque 25 milliards de dollars en l’espace d’un an. La bagatelle diront certains, mais il est tout de même à noter que pour les marchés financiers, l’euphorie spoliatrice de 2021 est concrètement et officiellement terminée.

Ces derniers soutenus par le « quoiqu’il en coûte » avaient encore davantage permis le développement et l’accroissement dans des proportions pharaoniques des grandes bulles spéculatives. Et évidemment à l’heure de la proclamation officielle du Great Reset, l’une des plus importantes d’entre elles était et est encore la bulle de la tech.

Évidemment dès 2020 et en particulier 2021, nous vous avertissions (ici) en indiquant que nous étions dans « the everything bubble » (bulle obligataire, immobilière, actions, tech, cryptomonaie, etc.) et que les politiques d’investissements pour être profitables sur le long terme devaient être prudentes et se baser sur du concret/tangible.

La bulle de la Tech est donc celle qui a subi le plus, cet effet d’euphorie sur les marchés. Elle avait aussi été naturellement renforcée par l’épargne des ménages pendant les confinements et le récit médiatique autour de la nouvelle normalité (numérique).

Or, le retour de l’inflation (en force) et les annonces de la Fed qui visent à augmenter les taux d’intérêt sont en réalité en train de se répercuter sur la bourse américaine. C’est l’histoire de quelques semaines pour que la crise financière soit officielle. Même Loyd Blankfein (ancien PDG de Goldman Sachs) commence à  en parler.

Petite parenthèse, chez nous en Europe, la BCE de Christine Lagarde va elle aussi être obligée d’arrêter les politiques accommodantes de surliquidités pour tenter de « lutter contre l’inflation »

Pour l’anecdote, Lagarde a également indiqué que la Banque centrale n’était pas en « mode panique » concernant l’augmentation des taux directeurs. Ce qui sous-entend que les banques centrales sont en réalité démunies face à la situation économique actuelle.

Mais pour en revenir, à l’hégémon américain, il est nécessaire de comprendre qu’en moins d’un an, presque la moitié des entreprises composant l’indice Nasdaq Composite (Bourse Technologique) ont perdu 50% de leur valeur.  Tout simplement du jamais vu depuis l’éclatement de la bulle internet en 2000.

Bien que pour l’instant les grands médias en Europe ne mettent pas cette réalité sous la lumière médiatique, les États-Unis du gâteux Biden sont en réalité une nouvelle fois rentrés dans une colossale crise financière.

Pour dire les choses avec un vocable de salle des marchés : « Les géants de la technologie chutent, les prévisions financières déçoivent et la banque centrale prévoit une correction brutale car certains indicateurs de valorisation boursière pointent un niveau d’exubérance persistant ».

Ainsi, depuis le mois d’avril nous venons d’inaugurer une nouvelle grande crise financière. Sera-t-elle le cataclysme financier qui nous pend au nez depuis plusieurs décennies ? Seuls ceux qui contrôlent les banques centrales et les marchés peuvent répondre à cette question (BlackRock, The Vanguard Group ou encore le consortium de la Réserve Fédérale, les JP Morgan, Goldman Sachs)

On l’a dit, après une année 2021 qui fut complètement folle pour les différentes bourses mondiales, 2022 marque le point de basculement, une sorte de contrecoup, un retour partiel au réel, deux ans après les folies alchimiques des banques centrales qui avaient privilégié l’épargne et l’emprunt facile pour continuer à stimuler l’économie.

L’énorme bulle de la Tech a donc finalement explosé. Notez-le encore, dès à présent les actions des géants du numérique ont perdu plus du quart de leur valeur en Bourse en un mois, comme elles l’avaient déjà fait en l’an 2000. Et ce n’est pas terminé…

Et malheureusement même si le système financier mondial est en train de mourir à cause d’un surplus de capital, les milliers de milliards volatilisés en Bourse vont néanmoins manquer quelque part, dans un ou des secteurs de l’économie réelle.

Et évidemment cela ne sera pas sans conséquence… Des entreprises en particulier celles de la Tech vont devoir réorganiser leurs politiques d’investissements et certaines de leurs acquisitions. Des milliers de salariés de ces entreprises, habitués à voir leurs revenus, leurs patrimoines et leurs opportunités d’emploi gonfler au fil du temps depuis au moins deux décennies, vont subir un rude retour à la réalité. Ensuite, des grands et petits investisseurs ont et vont également essuyer des pertes colossales, entraînant d’autres acteurs financiers dans cette grande chute…

L’ explosion de la bulle de la Tech n’est en réalité que la conséquence de la fin de « l’argent facile », qui a permis aux grands parasites financiers mondiaux de s’enrichir considérablement ces dernières années.

Nous n’évoquerons pas ici l’effondrement spectaculaire de la bulle des crypto actifs qui est en réalité à lier directement à l’éclatement de cette bulle de la Tech.

Ainsi, le chaos financier, non officiel pour l’instant, va s’adosser à un autre démantèlement organisé et prévu par les tenants du Great Reset, et qui pour l’individu lambda risque d’être bien plus préoccupant au quotidien…

Pénuries organisées

Ainsi alors que la pandémie acclimatait le monde aux confinements, normalisait l’acceptation d’injections expérimentales, précipitait le plus grand transfert de richesse vers les grandes multinationales en décimant les petites structures indépendantes (PME-PMI) et préparait les populations à un avenir numérique sur fond de dette exponentielle, un vecteur supplémentaire a été enclenché depuis quelques semaines pour accélérer l’effondrement économique avant que les nations et les peuples puissent être réinitialisés.

On le constate de jour en jour, actuellement la guerre entre la Russie et l’Ukraine sert de motif principal pour provoquer des perturbations sans précédent sur les chaînes d’approvisionnement mondiales, exacerbant donc les pénuries de matières premières (énergies : ex, carburant) en plus d’induire des niveaux chroniques d’inflation.

Cette guerre permet à l’oligarchie financière (que l’on peut facilement identifier comme les personnalités affiliées et présentes au Forum économique mondial qui s’est déroulé il y a seulement quelques jours) à forger le « grand ennemi » pour les années à venir.

Ce conflit (qui ne concerne en réalité pas les classes moyennes et populaires françaises et même occidentales) sert à légitimer politiquement et narrativement la combinaison d’une croissance inférieure à la moyenne et une hyperinflation qui va contraindre à la formation d’une sous-classe économique mondiale.

Mais la guerre n’explique pas tout. En particulier, pourquoi aux États-Unis par exemple, il y a depuis le début de cette année, une recrudescence très étrange d’incendies d’usines d’engrais et de centres alimentaires, etc…

Car oui la réalité étant toujours un peu « conspirationniste », depuis le 1er janvier 2022, 16 incendies inquiétants (liste non exhaustive) se sont produits dans des installations clés de l’industrie alimentaire aux États-Unis, et cela depuis le début de 2022 seulement…

#1 Salinas, Californie #2 Hermiston, Orégon #3 Conway, New Hampshire #4 San Juan, Texas

#5 Jonesboro, Arkansas #6 Mauston, Wisconsin #7 Fayetteville, Illinois #8 Belfast, Maine

#9 Leoti, Kansas #10 Claypool, Indiana #11 Winston-Salem, Caroline #12 Sunnyside, Washington

#13 Lecompte, Louisiane #14 Maricopa, Arizona #15 Dufur, Oregon #16 Planfield, Indiana

Évidemment la grande dépression financière qui commence, va également concrètement aggraver la soif mondiale de ressources, et va très certainement réduire les possibilités d’autosuffisance. Par son agenda, l’objectif pour l’hyperclasse est donc d’augmenter considérablement la dépendance à l’égard des subventions gouvernementales (ce qui creusera encore et encore les dettes publiques des États-nations moribonds).

D’ailleurs, avec la paupérisation générale d’une partie importante de la main-d’œuvre mondiale et des pénuries importantes qui se profilent dans les mois à venir, il pourrait bien y avoir très rapidement un prélude à l’introduction d’un revenu de base universel pour « ceux qui ne sont rien », conduisant par la suite à un ordre néo-féodal hautement stratifié dans la plupart de nos pays.

Il est aussi à noter que ce narratif de la guerre permet d’acclimater parfaitement les esprits aux pénuries alimentaires créées et celles-ci offrent une aubaine majeure à l’industrie de la biologie synthétique, car la convergence des technologies numériques avec la science des matériaux et la biologie est en train de changer radicalement le secteur agricole. Cela pourrait donc dans les mois qui viennent encourager l’adoption d’alternatives à base de plantes cultivées en laboratoire.

Comme tout le monde le sait, la Russie et l’Ukraine sont deux des greniers à blé du monde et les pénuries critiques de céréales que l’on nous annonce, cumulées à celles des engrais, des huiles végétales et de denrées alimentaires essentielles vont aussi faire le jeu de la biotechnologie pour la sécurité et la durabilité alimentaires.

Il n’est pas anodin que nos grands médias depuis quelques années fassent la promotion de plusieurs start-up d’imitation de la viande telle que « Impossible Foods » cofinancé par Bill Gates ou encore Aleph Farms en Israël.

De plus avec l’agenda vert et les objectifs de développement durable prônés notamment par l’Union européenne et l’ONU (Fit For 55, Agenda 2030) et qui sont en réalité conçus par le Forum économique mondial, nous pouvons nous attendre à ce que malgré un contexte financier catastrophique, davantage de réglementations gouvernementales inaugurent une refonte radicale de la production et de la culture alimentaire industrielle, bénéficiant finalement aux investisseurs de l’agro-industrie et de la biotechnologie, puisque les marchés agroalimentaires seront repensés grâce à des technologies émergentes pour cultiver des protéines « durables » et selon des cultures brevetées génétiquement modifiées.

Comme ce fut le cas, avec Big Pharma pour la phase 1 de la Grande Réinitialisation, les firmes de l’agrobusiness (Unilever, Danone, Nestlé, Coca Cola Company, Pepsi, Mars, Kellogs etc.) seront en réalité, les grandes gagnantes de la crise alimentaire à  venir.

La concentration du capital est d’ailleurs tellement élevée, que derrière ces sociétés transnationales on retrouve encore une fois les mêmes acteurs qui ont profité « financièrement » de la crise sanitaire (BlackRock, The Vanguard Group, State Street).

Les étapes de la Grande Réinitialisation passent mais les « profiteurs » du chaos restent les mêmes…

Mais évidemment cette tendance n’est pas anodine, il est même presque logique de retrouver ces grands gestionnaires d’actifs encore une fois derrière les grands acteurs du démantèlement organisé de l’approvisionnement mondial en engrais.

Dans ce traitement du démantèlement des infrastructures alimentaires mondiales, nous pouvons également citer le rôle des firmes transnationales maritimes comme Louis Dreyfus et MSC (toutes deux partenaires du Forum économique mondial). Ces grands armateurs mondiaux ne sont pas inactifs en termes de spéculation sur les matières premières, de verrouillage des ports et porte-containers, tankers, etc.

Mais pour en revenir plus précisément au démantèlement du système agro-alimentaire mondial, nous sommes encore une fois contraints de faire le lien médiatique avec la guerre russo-ukrainienne, qui a logiquement entrainé (notamment à cause des sanctions atlantistes hystériques contre la Russie) des pénuries mondiales d’énergie, qui ont ensuite fait exploser tous les prix : du charbon, en passant par le pétrole et évidemment ceux du gaz naturel.

Comme l’explique le journaliste américain William Engdahl, toutes ces hausses ont en réalité été enclenchées bien avant la guerre en Ukraine, en partie au cours de l’année 2021, et elles sont principalement une conséquence prévisible des politiques économiques absurdes occidentales de « zéro carbone » qui ont vu des gouvernements corrompus subventionner une part croissante de l’électricité produite par des centrales solaires et éoliennes peu efficientes.

Cependant la guerre en Russo-Ukrainienne pose néanmoins une question fondamentale (reprise par le secrétaire général de l’ONU de Guterres très récemment) qui est celle des engrais azotés. Depuis février 2022 et même avant avec la Chine, cette question d’une pénurie mondiale d’engrais (donc d’une part importante de la production agricole future) est cruciale pour comprendre le chaos alimentaire mondial qui est en train de se mettre en place.

En effet, les engrais à base d’ammoniac fabriqués à partir d’azote et de gaz naturel ou de méthane (représentent près de 70% de tous les engrais utilisés pour soutenir les principales cultures agricoles telles que le blé, le maïs, le riz et même le café. La flambée des prix du gaz naturel, de 300 à 500% au cours des derniers mois, a eu un effet dévastateur sur la production mondiale d’engrais, dont 80% du coût de fabrication des engrais ammoniacaux est imputable au gaz naturel.

De plus comme nous l’indique très bien dans un de ces articles sur le sujet William F. Engdhal : « aujourd’hui, on estime que la moitié de la population mondiale dépend des engrais azotés pour ses besoins alimentaires. Selon des études publiées dans la revue scientifique Nature, 48% de la population mondiale en 2008 dépendait déjà des engrais azotés pour son accès quotidien à la nourriture. Cela signifie que les engrais azotés ont assuré en 2015 la sécurité alimentaire de 3,5 milliards de personnes qui, autrement, seraient mortes de faim. Ainsi quand on s’intéresse aux actions entreprises par les géants du secteur des engrais azotés, CF Industries ou encore Yara International on a de quoi être surpris. Depuis 2020 et la proclamation de la Grande Réinitialisation ce secteur semble faire l’objet d’un sabotage en règle. Le 25 août 2021, à la conséquence de la dévastation de la Louisiane par l’ouragan Ida, le plus grand complexe d’usines d’ammoniac du monde, appartenant à CF Industries, a été fermé pour des raisons de sécurité et n’a rouvert que dix jours plus tard. Curieusement, à ce moment-là, deux autres usines de la même CF Industries, celles du Royaume-Uni, ont annoncé qu’elles fermeraient deux autres usines d’engrais le 22 septembre, en invoquant le prix élevé du gaz naturel comme cause, alors que leur usine de Louisiane venait d’être fermée pendant dix jours… Pour la petite information, ces deux usines fournissent environ deux tiers de la demande intérieure d’engrais au Royaume-Uni. Le gouvernement a été contraint d’accorder des subventions d’urgence à pour rouvrir temporairement l’une des deux usines afin d’atténuer les pressions. L’effet combiné de ces trois fermetures majeures par le même groupe a aggravé la crise de l’approvisionnement mondial en engrais. Ce n’est peut- être qu’une coïncidence si les deux plus grands actionnaires (à l’époque) de CF Industries sont Vanguard et BlackRock. D’autres fermetures sont en cours à Achema en Lituanie et à OCI aux Pays-Bas. Yara International  réduit de 40% sa production d’engrais à base d’ammoniac dans l’UE. Fertiberia en Espagne ferme une usine ainsi que OPZ en Ukraine, un important producteur d’engrais. En Autriche, Borealis AG a fermé sa production et le plus grand producteur d’ammoniac d’Allemagne, SKW Piesteritz, a réduit sa production de 20%. »

Ainsi, si l’on s’intéresse à ce secteur de manière sérieuse, on s’aperçoit rapidement que le marché des engrais azotés est totalement dans la main de ceux qui contrôlent déjà les rouages financiers de l’économie mondiale.

D’ailleurs dans cette histoire d’engrais, il faut aussi avouer que depuis 2020-2021 la Chine a adopté un drôle de comportement avec sa mise en place de sa stratégie dite « du Zéro Covid », qui paralyse l’ensemble de son économie, notamment ses grands ports (Shanghai, etc.) et qui occasionne logiquement des perturbations importants sur les chaines d’approvisionnements mondiales.

Dès 2021, le système capitalo-communiste chinois (structuré en partenariat public-privé comme l’aime le capitalisme des parties prenantes de Davos) avait en plus décidé de réduire fortement ou de geler les exportations d’engrais pour diverses raisons. Ce qui a provoqué en amont un énorme choc et des prémices de pénuries internationales croissantes en matière d’engrais.

La Chine en tant que principaux exportateurs d’engrais avait décrété, dès l’été 2021, l’interdiction d’exporter des engrais azotés et phosphatés jusqu’en juin 2022. En raison de la flambée des prix mondiaux du gaz naturel et du charbon importé par l’empire du Milieu, le pays a connu d’importantes coupures d’électricité dues à la fermeture de compagnies d’électricité plutôt que de vendre de l’énergie à perte, mais également à cause d’une une tentative paniquée de contrôler l’inflation intérieure.

L’interdiction d’exporter des engrais serait donc une conséquence de cette crise d’après le tigre de papier Chinois. Mais pour bien comprendre le rôle fondamental de la Chine dans la 3ème phase du Great Reset, il faut saisir simplement qu’elle est tout simplement le plus grand exportateur d’engrais azotés à base d’urée, représentant près d’un tiers de l’offre mondiale, et est également un grand fabricant de phosphate.

La Chine, l’Inde et les États-Unis (pays dont les systèmes agricoles sont très dépendants de l’agro-chimie) sont aussi de loin les plus grands utilisateurs mondiaux d’engrais azotés en tonnes par acre. Ce qui est logique quand on raisonne en termes de besoin alimentaires pour des populations de plusieurs centaines de millions d’habitants pour ces grands pays.

Comme nous l’indiquons depuis plusieurs années, la Chine, qui a certes pour mission de détruire l’hégémonie américaine sur l’économie mondiale, et rétrograder le dollar (avant destruction ?), n’est pas en réalité un véritable opposant au Nouvel Ordre Mondial. C’est un pays qui a une partition différente à jouer dans ce grand concert orchestré par l’oligarchie Davossienne. Le but ultime étant surtout de liquider définitivement la classe moyenne occidentale (trop grasse et couteuse pour l’oligarchie) et en particulier les classes moyennes européennes.

Les décisions prises en haut lieu ne sont pas du tout le fruit du hasard et issues de l’incompétence de ceux qui prétendent nous diriger. Non c’est un plan, un agenda, minutieusement exécuté par les valets du Forum économique mondial, ce gouvernement mondial non officiel de l’hyperclasse transnationale qui ne dit pas son nom.

Il ne relève d’ailleurs pas du hasard que Davos, « forum » promoteur du mondialisme, soit si fermement positionné derrière l’Agenda du changement climatique, car il va falloir faire « avaler » aux peuples le programme politique de Grande Réinitialisation. Et évidemment la destruction de nos sociétés, de nos nations, du travail et au final de l’homme, doit se faire sur l’hôtel du grand sauvetage de la Planète. Banques centrales, gouvernements, grandes multinationales etc, tous vont converger vers un seul objectif « sauver la Terre pour légitimer la destruction des peuples » au profit de la petite caste des 0.1% »

Pour s’en convaincre, il suffit de consulter la liste  du Conseil d’administrateur-associés (trustees) du Forum économique mondial).

Le programme (l’agenda 2030) est déjà écrit à l’avance.

Des govcoins pour nous contrôler tous

Les pénuries, « le contrôle » des biens alimentaires et le sauvetage de la terre de l’activité humaine, pourraient bien conduire à l’accélération et à l’acceptation des monnaies numériques programmables.

La survie de la Planète et la conception malthusienne de la vie humaine, vont permettre à nos élites de nous imposer un instrument de contrôle total sur nos vies. Et cet outil se nomme les monnaies numériques de banques centrales (CBDC/ Govcoin).

Cet instrument diabolique, couplé inévitablement à l’identité numérique, permettra un contrôle absolu de la vie des individus. Ainsi, dans notre Monde d’Après, la « monnaie numérique programmable » pourrait bien devenir la prochaine étape de la nouvelle normalité.

Et les pénuries alimentaires évoqués plus haut, pourraient biens servir de caution à ce contrôle numérique des transactions commerciales. Imaginons quelques instants que dans quelques mois, l’État décrète que pour un individu célibataire inactif au RSA ou avec le futur revenu universel, une bouteille d’huile végétale mensuelle soit suffisante.

Il n’y aurait rien de mieux qu’une monnaie numérique programmable pour respecter cette règle. Et vous pouvez décliner cet exemple à tous les aspects et secteurs de la vie d’un individu (âge, maladie, vaccination, revenus, loisirs, casier judiciaire)… La monnaie numérique programmable permettra d’annihiler les régimes couteux de contrôle et de sanctions, puisque les « contrats intelligents » rendront possible ou impossible les transactions sous condition (programmable).

Votre note sur la plateforme de crédit social n’est pas suffisante pour acheter ce billet de train pour cette ville à 100km de votre domicile. Il ne sera donc pas possible de vous déplacer. Vous n’avez pas effectué la dernière dose de rappel du vaccin, il ne vous sera pas non plus possible d’acheter cette place de cinéma, etc….

Plus concrètement, vous le constatez autour de vous, nous sommes clairement arrivés dans la phase finale de la guerre contre l’argent liquide et donc dans la lutte à mort contre la liberté économique la plus élémentaire pour les masses.

Les banques centrales et ceux qui les contrôlent, pourraient bien dans quelques mois remplacer l’argent par des QR codes/cartes soumis (avant la puce RFID ?) à un contrôle total et strict de l’État. Mais la recherche et l’instauration des monnaies numériques de banques centrales ne datent pas d’hier et la question se posait bien avant le déclenchement du Great Reset et la crise covidienne.

De multiples excuses et arguments plus ou moins légitimes ont été avancés pour avancer l’agenda d’adoption des CBDC. Si l’on va au-delà des arguments ridicules comme les billets sont porteurs de maladie, ils permettent le financement du terrorisme… L’un des principaux motifs à l’innovation des CBDC est d’effectuer des transactions directement entre les banques grâce au CBDC et de contribuer à rendre les paiements transfrontaliers « moins chers, plus rapides et plus sûrs ». L’objectif de limiter les commissions des intermédiaires (des dizaines pour certains gros virements) est également avancé.

Mais en réalité, l’objectif premier des futurs Govcoins, c’est bien ce contrôle quasi omniscient que permet cet outil sur les individus. L’année 2020 a d’ailleurs officiellement accéléré le travail des grandes banques centrales sur ce sujet.

Si bien que le Centre d’innovation de la Banque des règlements internationaux (BRI) a annoncé au cours de l’année 2021, qu’il s’est associé aux banques centrales d’Australie, de Malaisie, de Singapour et d’Afrique du Sud pour créer deux prototypes de plateforme de règlement international utilisant plusieurs monnaies numériques de banques centrales (CBDC).

La plupart des grandes banques centrales collaborent désormais entre elles dans le but de lancer des monnaies électroniques de banque centrale (CBDC) dans les mois à venir.

Le réel intérêt des CBDC, peut être résumé par une citation d’Augustin Carstens, poids lourd et directeur de la Banque des règlements internationaux, s’exprimant sur le sujet en 2021 : « La différence essentielle [avec une CBDC] est que la banque centrale aurait un contrôle absolu sur les règles et règlements qui détermineront l’utilisation de cette expression de la responsabilité de la banque centrale, et qu’elle disposerait de la technologie nécessaire pour les faire appliquer ».

Ainsi, tous les banquiers centraux veulent désormais leur CBDC. La Chine a été le grand pays initiateur et ce sont désormais la Fed, la BCE et la Bank of Japan etc, qui sont en train de travailler concrètement à l’instauration de cette technologie monétaire.

On l’a dit, les monnaies numériques sont programmables ce qui leur donnent un avantage considérable pour les gouvernements. L’exemple du Yuan numérique pour lutter contre l’influence des jeux vidéo sur la jeunesse en Chine l’a prouvé. Elles seront demain l’instrument de pouvoir numéro 1 pour les gouvernements.

Dans un contexte économique chinois très difficile malgré les apparences et les analyses de fond de tiroir, le e-Yuan est pour l’instant un succès, mais cette réussite ne s’explique que parce qu’il est couplé avec l’instauration d’un système de Crédit Social.

Mais en réalité, le leader historique en termes de Govcoin n’est pas la banque centrale chinoise. Non contrairement à ce que les médias occidentaux présentent depuis plusieurs années, la Banque centrale « leader » en terme de CBDC est bien la Bank of England (maison mère du capitalisme financier apatride).

Depuis en réalité, le début des années 2000 et notamment depuis 2008, la Bank of England travaille dans l’ombre sur ce sujet de Govcoin. Elle analyse officiellement ces avantages et ses inconvénients…

Comme l’a d’ailleurs expliqué parfaitement Tom Mutton, un directeur de la BoE (spécialisé dans la FinTech) une CBDC a surtout un très gros avantage : « Vous pourriez introduire la programmabilité […] Cela pourrait avoir des effets bénéfiques sur le plan social, en empêchant une activité qui est considérée comme socialement nuisible d’une certaine manière ».

Mais dans le cas de la BoE, il est très probable que nous assistions à une mise en place des CBDC par le secteur privé (banques commerciales, grosses firmes transnationales comme VISA, MASTERCARD, etc.) C’est à  dire par l’intermédiaire d’une approche moins autoritaire qu’en Chine, mais néanmoins bien plus efficace pour l’acceptation par les masses de ces mesures. Dans les mois et années à venir ce sont vraisemblablement les grandes multinationales qui inciteront à l’adoption de cette technologie en Occident…

Mais alors pourquoi cette différence ? Tout simplement car le secteur privé arrivera certainement mieux à contourner la colère des peuples face au dirigeants politiques corrompus. L’agenda Vert et l’ensemble des investissements « durables » mis en place par la City et Wall Street plaident d’ailleurs en faveur de cette hypothèse.

Davos et son capitalisme des parties prenantes (grandes firmes transnationales et gouvernements) pourraient bien au final prendre en tenaille les peuples et leur imposer ce moyen de contrôle ultime à une échelle planétaire. Ainsi, les gouvernements et les employeurs pourront s’assurer que l’argent qu’ils émettent ne peut être utilisé que pour des choses « raisonnables », et non pour des activités « socialement nuisibles » ou « écologiquement néfastes »… Ainsi le meilleur des mondes et la dictature orwellienne pourront se confondre et s’imposer aux individus.

Ce qui est sûr, c’est que l’économie se dégradant de jour en jour, nos dirigeants vont encore accélérer la narration autour des « Govcoins » dans les prochains mois.

Il y a quelques jours, au cours d’une interview pour l’émission néerlandaise College Tour le 22 mai 2022, Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne a encore fait la promotion du futur euro numérique en pleine tourmente des crypto-actifs : « le jour où nous aurons la monnaie numérique de la banque centrale, n’importe quel euro numérique, je le garantirai. Donc, la banque centrale sera derrière tout cela. Je pense que c’est très différent [des cryptomonnaies] ».

Lors d’un discours tenu courant mai, Fabio Panetta, membre du conseil exécutif de la BCE, a de son côté estimé que cet actif numérique n’arriverait pas avant 2026. Panetta a aussi réagi à l’effondrement d’une partie de la bulle de la Tech (les cryptomonnaies) en avertissant sur un possible effondrement similaire à celui de la crise des subprimes survenue en 2008.

Mais contrairement au discours officiel, il est très vraisemblable que l’euronumérique arrive bien avant 2026 et il n’est pas du tout certain que les espèces survivent à cette « naissance »… Les Govcoins pourraient en réalité s’imposer « plus tôt que prévu » dans le cadre d’une situation financière cataclysmique.

Imaginons une hyperinflation colossale et répandue à l’échelle mondiale (Chine, USA, Europe…), puis des émeutes qui se généralisent sur de multiples thèmes (une organisation calamiteuse de finale de ligue des champions par exemple) et des politiques qui réclament des mesures de reconnaissance faciale pour résoudre les problèmes. Ainsi, les alchimistes qui tiennent les commandes des banques centrales n’auraient aucun problème à sortir de leur chapeau « la monnaie numérique programmable » pour répondre efficacement aux pénuries et aux vagues de misère afin de solutionner d’eventuelles émeutes (politiques, économiques et sociales).

Ce qui est certain en tout cas, c’est que d’ici quelques mois, les monnaies « fiat » vont probablement disparaitre dans une gigantesque déflagration financière et il n’est pas impossible que les monnaies numériques de banque centrale qui sont en réalité la centralisation à l’état pur, soient imposées aux peuples par l’intermédiaire du cataclysme économique et social qui se dresse devant nous.

Via Réseau International.

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