Cameroun - Urbanisation : Plan d'urbanisation et plan d'urbanisme
Alain NDOUCK
Démolition, déguerpissement, accaparement des terres... cristallisent le débat politique. La crise foncière s'ajoute à d'autres crises qui menacent la paix, voire le vivre ensemble. L'angoisse, la peur du lendemain affectent malheureusement le peuple d'en bas, sans moyen et très vulnérable aux soubresauts du développement urbain.
Les faits suscités sont entretenus en milieu urbain, par la corruption, la collusion d'intérêts divers qui empêchent l'implémentation du plan d'urbanisme au bénéfice du plan d' urbanisation (désordre urbain corrélé de l'irruption des quartiers anarchiques)
A Douala le taux d'occupation anarchique des sols est de 83%. Yaoundé n'est pas si éloigné.
Les populations s'installent sans eau potable, sans électricité et autres commodités urbanistiques. Un matin CAMWATER arrive avec ses tuyaux, Sonatrel avec ses poteaux etc...il faut casser pour installer ces infrastructures. A qui la faute ? Qui en est responsable ?
On pense une ville, une ville compacte c'est le discours officiel. Sur le terrain quelle dichotomie !
Les colons avaient pour seul intérêt, aménager Douala, Yaoundé pour évacuer leurs marchandises sans obstacle. Le plan d'urbanisme, pas leur tasse de café. Partis, les nationaux ont ils pensé mieux que les devanciers ? Non. Ils ont élaboré le plan d'urbanisme pour le bureau et le plan d'urbanisation sur le terrain.
La preuve, en ville on s'adapte à vivre avec les inondations, les incendies, l'insécurité, la promiscuité, la propagation des IST/Sida, les embouteillages...les casses.
Que faut-il faire ? Le débat public est lancé
D.Y
Le Mouvement Écologie en Marche
Demain c'est aujourd'hui.
