Cameroun - Insécurité : Les circonstances de l'ignoble agression de Jean Sylvain Mvondo
Ce mardi 14 juin aux environs de 23H, quatre motos selon les témoignages des gardiens garent devant le domicile du Directeur de la Programmation des Investissements Publics au quartier Mfandena à Yaoundé. Au total huit personnes dont deux cagoulées. Elles se sont avancées vers les gardiens ( deux au total ) en leur demandant si Jean Sylvain était déjà là. Les gardiens croyant que c’étaient des benskineurs, vont immédiatement leur intimer l’ordre d’aller garer un peu plus en bas. C’est alors que le plan va se mettre en branle. Les 08 hommes sortent l’artillerie lourde , neutralisent les deux gardiens en les ligotant.
Ils vont donc pénétrer la concession en passant par le portail du bas pour accéder au bureau du Dr Jean Sylvain MVONDO. Une fois à l’intérieur, ils trouvent son chauffeur qui visionnait. Ce dernier va subir le même sort et sera contraint de les mener à leur victime. Jean Sylvain MVONDO ne sait pas ce qui se passe, il est au téléphone car il prépare une réunion action politique importante pour le rayonnement du Rdpc dans sa section (Dja et Lobo 1). C’est pendant l’appel qu’il est surpris de la présence des hommes armés jusqu’aux dents.
Immédiatement ils vont le rouer de coups avec une extrême violence. Dans un premier temps ils lui demandent de les conduire dans les chambres où se trouvent sa femme et ses enfants. Ces derniers seront également ligotés et bâillonnés avec les câbles des rallonges après avoir copieusement bastonné son épouse. Les bourreaux du Président de la Section Rdpc Dja et LOBO vont le ramener à son bureau pour le début des hostilités.
De 23H a 03H du Matin, l’Homme subi tout type de torture et d’interrogatoire. Les malfrats en ligne en appel vidéo avec le commanditaire lui demandent pourquoi il s’est engagé en politique, était-il obligé de mettre sa vie en danger en allant concourir à la section Rdpc de Dja et LOBO 1. Il aime le Président Paul Biya plus que qui?. Entre temps , il est roué de coups avec les armes, les barres de fer qu’ils ont préparées pour la circonstance et tout ce qui leur passe par la main.
La deuxième phase de l’opération savamment orchestrée va les amener à procéder à une fouille minutieuse de sa résidence. Pièce après pièce, tout passe au peigne fin. C’est ainsi que ses pièces personnelles, ses diplômes et autres documents importants, et autres seront emportés. Après avoir saccagé sa résidence, le Docteur Jean Sylvain MVONDO, exténué par la violence, la douleur des coups et des blessures graves et profondes est ramené vers 2h30 du matin à son bureau en tenue d’Adam.
Toute l’opération de braquage et de tournure est soigneusement filmée. C’est donc là qu’on lui dit qu’il est dans des combats politiques qui vont lui coûter cher. Qu’en choississant le camps des faibles il va payer les conséquences d’une manière ou d’une autre et que c’est un signal fort pour les autres. C’est donc là que ces bandits qui ont tous les atouts des professionnels bien entraînés vont brancher le fer et repasser tout son corps.
Le Docteur n’avait qu’une seule phrase dans la bouche : "Si je dois mourir pour mes convictions politiques et ma fidélité au Président Paul Biya, tuez moi, mais épargnez ma famille s’il vous plaît". Aux environs de trois heures du matin, après 05 H de moments horribles et de traumatismes, les malfrats prennent finalement la résolution de le laisser gisant dans le sang , toute sa famille ligotée et toutes les portes de la maison fermées à clés avec un Message à sa Femme : "voilà ton mari qui est entrain de mourir pour son Engagement politique, que la politique le sauve donc"...
Quelques minutes plus tard, son chauffeur a réussi à détâcher sa Femme qui l’a aussi détaché en retour et les enfants. Les deux ont retrouvé ensuite Jean Sylvain MVONDO devant le portail gisant dans un bain de sang en tenue d’Adam. Il sera transporté à l’hôpital où sa prise en charge été immédiate.
En ce moment son état est stable mais toujours en soins intensifs. Dire que Dieu est avec le Président de la section RDPC Dja et Lobo 1 qui les bourreaux ont laissé pour mort.
Anonyme