Travail et sécurité sociale : Des nouvelles recommandations contre le travail d’enfants
Plus d’un million d'enfants sont lancés dans des activités économiques, contrairement à la loi n°2005/015 du 29 décembre 2005 relative à la lutte contre le trafic et la traite des enfants. Dans toutes les villes et quartiers du Cameroun, plusieurs enfants mineurs dont la plupart sont des jeunes de 5-17 ans effectuent des travaux tels que : vendeur ambulant, coursier, pouceur, brouettier et bien d’autres. Ils sont généralement repérés dans les marchés, et les rues des grandes villes en quête d’argent pour pouvoir subvenir à leurs besoins.
Junior M, jeune vendeur de 13 au marché mvog bi, affirme que, « les raisons pour lesquelles je me livre au commerce des archives sont pour pouvoir subvenir à mes besoins, ma nourriture, mes habits. », et poursuit en disant qu’il « est seul au monde » totalement ignorant des textes juridiques l’interdisant de travailler. « Si je ne travaille pas, je fais comment pour vivre ? Le gouvernement veut qu’on ne travaille pas, nous sommes d’accord, mais comment on fait pour vivre ? Tant qu’on ne trouve pas une véritable solution pour nous, on va seulement travailler » souligne-t-il.
Après la séance de travail de la 9ème session de la CNSST, les recommandations 2 et 4 ont prévu d' augmenter le champ sectoriel des métiers interdits aux enfants. Le chef de service du contrôle et des agréments, coordonnateur du secrétariat technique, le Dr Olivier MÉKONGO, a déclaré que « la liste des travaux dangereux pour les enfants dans certains secteurs d’activités dont l’agriculture et Foresterie par les travaux des récoltes en hauteur, travaux de nuit, culture du tabac » sera ajoutée aux travaux déjà interdits. Également, il sera ajouté « la liste des travaux dangereux pour enfants dans le secteur autre par guide mendiants ».
Jean Jacques MVONDO