Ulrich Nguegang – changer ses croyances pour changer sa vie

Le jour où tu changes tes croyances, tu changes ton monde.

Au départ, Ulrich Nguegang avait choisi l’informatique par ambition financière. Mais une question le bouleverse : comment un professeur de programmation avec sept ans d’expérience pouvait-il n’avoir même pas de voiture ?

Cette prise de conscience le mène vers un autre univers : la programmation neuro-linguistique (PNL). Il découvre que nos croyances conditionnent notre réalité, et qu’en les transformant, on peut réinventer sa vie. C’est ce chemin qui l’amène à quitter sa carrière d’ingénieur pour devenir coach, formateur et auteur. Un virage audacieux qui illustre une vérité universelle : la première des révolutions commence dans l’esprit.

La puissance du réseau – entrer dans le cercle des milliardaires

Dans le monde des affaires, tout est réseau. Et pour y accéder, il faut savoir apporter de la valeur.

Quand les difficultés d’Optimum Travel éclatent, Ulrich Nguegang comprend une chose essentielle : seul, on avance plus lentement, mais avec un réseau solide, on multiplie ses chances. C’est en fréquentant ses aînés milliardaires qu’il apprend des leçons inestimables. Comment négocier, comment éviter certaines erreurs, mais surtout comment bâtir une vision durable.

Il souligne que tous les réseaux sont fermés à ceux qui ne comprennent pas leurs codes. Pour entrer, il ne suffit pas de demander : il faut savoir donner, apporter une énergie positive et une valeur réelle. Une leçon que tout jeune entrepreneur devrait intégrer dès le départ.

La préparation mentale selon Ulrich Nguegang – danser avec ses peurs

La peur n’est pas une ennemie, c’est une alliée.

Beaucoup d’entrepreneurs vivent la peur comme un blocage. Ulrich Nguegang, lui, a appris à « danser avec ». Il explique que la peur active en nous des ressources insoupçonnées : plus de vigilance, plus d’énergie, plus de lucidité. C’est ce mécanisme qui permet de transformer le stress en moteur d’action.

« Ne combats pas la vague », dit-il. « Surfe avec elle. » Cette approche lui a permis de traverser des périodes de crise extrêmes, sans sombrer dans la dépression. Pour lui, la clé de la réussite n’est pas d’éliminer la peur, mais d’apprendre à l’apprivoiser.

Pourquoi l’éducation doit changer au Cameroun

« Le problème n’est pas ce que les jeunes ne savent pas, mais ce qu’ils croient savoir et qui n’est plus adapté. »

Issu d’une famille chrétienne, Ulrich Nguegang a longtemps observé autour de lui des prières sincères… mais sans résultats concrets. Cette frustration l’a poussé à chercher des réponses dans la connaissance pratique.

Son constat est sans appel : le système éducatif actuel n’est plus adapté aux réalités du Cameroun ni aux défis modernes.

Il appelle à enseigner très tôt aux jeunes le fonctionnement du cerveau, la gestion de l’argent et l’esprit entrepreneurial. Pour lui, l’avenir du pays dépend d’une réforme profonde : moins de théorie, plus de pratique. Former non pas des demandeurs d’emplois, mais des créateurs de richesses.

Rebondir après l’échec et transformer la douleur en énergie

« L’échec n’est pas la fin, c’est une information sur le chemin. »

Après Optimum Travel et d’autres projets avortés, beaucoup auraient abandonné. Ulrich Nguegang, lui, a décidé de transformer chaque chute en apprentissage. Il répète souvent cette maxime : « Soit je gagne, soit j’apprends. »

Pour lui, l’échec n’est pas une condamnation mais un processus. Chaque erreur est une donnée qui montre le chemin à suivre. En partageant son vécu – y compris ses moments les plus sombres – il prouve qu’il est possible de tomber, de se relever, et de revenir plus fort.

Son parcours est aujourd’hui une source d’inspiration pour des milliers de jeunes qui, grâce à son témoignage, comprennent que l’entrepreneuriat est une école de vie avant d’être une quête de succès.

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