Au Cameroun, ce que rêve la beauté africaine au SABA
Dilan KENNE
Face à un recul de l’acceptation de la beauté naturelle africaine, le résultat est l’inverse avec le SABA. L’équipe du projet mise sur une pensée positive de la peau noire ou métisse, les cheveux lisses et crépus ainsi que les vêtements. En témoigne la marraine de cette édition, l’artiste camerounaise de renommée internationale Kareyce Fotso. « Nous avons un patrimoine génétique à défendre », pense Sylvia Ongono, promotrice du SABA. Pour celle qui envisage faire de Douala la carrefour panafricain de la mode, cela passe passe par le rejet des mauvais images et autres artefacts sur la beauté naturelle africaine. « Le but du SABA, c’est de promouvoir la beauté africaine au naturel; de faire en sorte que toutes les femmes et les jeunes filles puissent se sentir belles avec leurs cheveux, leurs peaux. Et faire en sorte que cette beauté puisse devenir aussi un exemple en Afrique », mentionne Sylvie Ongono, promotrice du SABA.
Comme pour dire que la beauté rime avec l’alimentation, les déclarations de la diététicienne Nathalie Kamdem à la table des panélistes lors de la conférence de presse, vient davantage conforter les cœurs qui n’en croyaient toujours pas. « Il y a un lien entre la beauté et l’alimentation parce qu’aujourd’hui on peut être capable de choyer sa beauté et même sa santé par l’alimentation. Très clairement, notre alimentation et ce qu’on va contenir dans nos plats vont nous permettre d’avoir une belle peau, de beaux ongles et de beaux cheveux », justifie-t-elle.
Pendant le Salon africain de la beauté africaine, les visiteurs auront la possibilité en dehors des expositions-ventes de bénéficier des beauty meet ups, de faire du shopping sur place au Krystal Palace de Douala, lieu de l’événement du 04 au 05 novembre 2023. Sont attendus également au programme des conférences et ateliers avec des professionnels venus du Cameroun et d’ailleurs qui viendront partager leurs expériences « pour aider les femmes à prendre conscience qu’elles sont belles telles qu’elles sont; et de prendre soin de leurs corps et de leurs cheveux », complète Sylvia Ongono, promotrice du SABA.
