Héritage : L’Afrique retrouve ses origines perdues avec Hanga Bantu
Comme soucieux des fils et filles d’un même continent étendus dans le monde, Hanga Bantu prône « la reconstruction d’une mémoire collective africaine », selon Moustapha Ali, ressource pilote du projet Hanga Bantu. Ce dernier a d’ailleurs fait l’objet d’une présentation en présence outre des journalistes et blogueurs, des chefs d’entreprises et investisseurs en quête d’apporter leur soutien à ce concept porté par une jeune équipe. « Hanga Bantu, c’est un concept culturel qui veut prendre la forme événement d’un forum culturel international avec des déclinaisons des chambres culturelles qui sont construites sur la base des différents aspects qui sont les éléments de construction de notre culture », présente une fois de plus Moustapha Ali. Ces chambres culturelles auxquelles il fait allusion sont constituées entre autres de l’art culinaire, du vestimentaire, du langage et des luttes traditionnelles africaines. Un défilé de mode en différentes tenues issues de la culture Sawa et d'autres aires culturelles du Littoral vient agrémenter le dîner de presse par des ponctuations.
« Hanga Bantu étant nouveau, lui aussi, ambitionne Moustapha Ali, voudrait s’appuyer progressivement sur les grands événements culturels et les grandes dates historiques qui sont connues ». À court terme, il s’agira pour Hanga Bantu de faire d’abord connaître son concept au Cameroun. Ensuite, en Afrique et au monde entier. Outre cet aspect, ledit projet souhaite apporter sa contribution à la reconstruction de la mémoire collective de la culture africaine. « On veut reconstruire une route qui nous amène à retrouver ces origines perdues partout en Afrique et reconstituer la mémoire collective de la culture africaine », conclut Moustapha Ali, ressource pilote du projet Hanga Bantu.
Il est nécessaire de rappeler que Hangaa bantu est initié par NIF (Now is Forever). La promotrice est la princesse Kate Essaka.