Au Cameroun, le Festival Nsa’a veut redorer le vivre-ensemble à Douala
Dilan KENNE
Placé sous le haut parrainage du ministère camerounais des arts et de la culture, le Festival Nsa’a espère opérer une montée en gamme rapide en tant que lieu idouane où les cultures se rencontrent autour de la culture Bassa ba Wouri et cohabitent sans l’ombre d’un hic. Il est conçu à la dimension du guide du peuple Bassa du Wouri le King Son Altesse royale Me Gaston Mbodi Épée, chef supérieur du canton Bassa. “Nsa’a Nkoor bor”, tel est le thème de cette deuxième édition du Festival Nsa’a et traduit littéralement en français par : “Creuset du vivre-ensemble”.
« Le Festival Nsa’a est issu de la volonté du peuple Bassa du Wouri de se souvenir de ses ancêtres. Se souvenir des bienfaits que ces ancêtres ont fait à ceux qu’ils ont accueilli. Tout ce qui concerne Douala aujourd’hui est issu de cet amour. Et lequel amour lui-même est issu de la générosité de nos ancêtres ici dans la ville de Douala », fait savoir S.A.R. Gaston Mbodi Épée, chef supérieur du canton Bassa. Les différentes prestations artistiques et traditionnelles sur la place des cérémonies laissent à voir la célébration de la richesse et de l’unité des quatre aires culturelles du Cameroun matérialisées sur la terre du peuple Bassa du Wouri à Ndogbong. Entre rythmes assiko, ambass bey, makounè, bendskin et même la fantasia, c’est un régal culturel qu’a servi le comité d’organisation du Festival Nsa’a aux nombreux festivaliers qui ont effectué le déplacement pour son lancement. L’événement traditionnel et culturel qui retient toutes les attentions se poursuit en dehors de l’esplanade de la chefferie du canton Bassa jusqu’au 02 mars prochain, sur les sites du Parcours vita de Maképè et le Stade Marion de la Cité Sic dans le cinquième arrondissement de la ville de Douala.
Danse assiko.
Et du King Bassa de lancer cet appel aux festivaliers : « Aux populations, nous leur demandons de venir découvrir non seulement la culture et les merveilles du peuple Nsa’a du Wouri. Mais les merveilles et la culture des autres peuples qui sont représentés ici à travers les quatre aires culturelles ».
