Au milieu des questions d'élections volées, Macron lance une application d'identité numérique.

Le gouvernement français a annoncé la création d'une nouvelle application d'identité numérique permettant aux citoyens d'accéder aux services privés et publics, conformément à une poussée plus large des systèmes d'identité numérique en Europe.

Quelques jours seulement après la réélection du président mondialiste Emmanuel Macron, le ministère de l'Intérieur a annoncé qu'il allait concevoir une application pour smartphone pour héberger une nouvelle identité numérique.

L'application biométrique, qui s'appuie sur la nouvelle carte d'identité, a été signée mardi par un  arrêté  du Premier ministre Jean Castex et du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

L'application permettra aux utilisateurs de scanner leur carte d'identité physique et elle sera téléchargée pour être utilisée pour accéder à des services publics ou privés.

Le nouveau système vient remplacer la précédente tentative du gouvernement en 2019 de mettre en place une identité numérique. Surnommé l'Alicem, le système proposé s'est avéré controversé et a finalement été abandonné suite à des réactions négatives sur l'utilisation de la reconnaissance faciale et des empreintes digitales,  a rapporté le diffuseur BFMTV .

La nouvelle identité numérique n'enregistrera pas ces caractéristiques personnelles, cependant, elle contiendra des détails tels que les noms, la date de naissance, une photo et les adresses e-mail et physique.

Selon le gouvernement, l'application "permet à l'utilisateur, notamment, de générer des certificats électroniques contenant uniquement les attributs d'identité dont il estime nécessaire la transmission à des tiers de son choix".

Il n'est pas clair à l'heure actuelle quelle sera l'étendue des objectifs d'utilisation de l'application d'identité numérique. Toutefois, les Français ont été contraints de s'habituer à utiliser des applications numériques pour accéder à un large éventail de services lors de la crise du coronavirus chinois avec l'introduction du pass sanitaire (passeport-vaccin).

On ne sait pas non plus si le gouvernement cherchera à utiliser l'application d'identité comme un moyen de contrôle social. Cependant, le gouvernement français a précédemment admis que l'utilisation d'un passeport vaccinal était en fait une forme "déguisée" d'un mandat de vaccination visant à rendre difficile le fonctionnement de la société pour les personnes non vaccinées et donc à plier la population à la volonté du gouvernement.

L'Union européenne dans son ensemble prévoit également d'introduire une application d'identité numérique dans le courant de l'année afin de permettre aux citoyens de bénéficier d'une "plus grande flexibilité idéale pour la vie post-pandémique".

L'application prévue permettra aux citoyens des 27 États membres d'accéder aux sites Web gouvernementaux de n'importe quel pays de l'UE et servira de porte-monnaie pour payer des services tels que les services publics et même pour louer des voitures.