Push event 2024 : l’innovation technologique au cœur de la deuxième édition 

Échos de la cérémonie de clôture de l’événement dédié à la promotion de l’entrepreneuriat et l’économie numérique en milieu jeunes d’Afrique.
Équipe vainqueure du meilleur projet Push event 2024. @HN/DR

Les portes de Push event acte 2 se sont refermées hier 20 juillet à Douala après trois jours d’activités. À l’instar du Cameroun, plusieurs pays africains sont devenus de véritables e-territoires où émergent plusieurs start-ups. Ce qui révèle que l’entrepreneuriat numérique pèse davantage sur les pays en développement. Pour ne pas envoyer un mauvais signal, l’équipe de Push a décidé de mettre la barre haute à l’occasion de la deuxième édition de l’événement.

Expositions et jeux, conférences, rencontres avec les institutions financières et réseautage, intelligence artificielle… Le lot d’activités a permis de déboucher à la désignation du meilleur projet Push event 2024 après une session de pitchs par les start-uppers afin de présenter leurs idées et entreprises en cinq minutes chacun devant des investisseurs. Le choix du jury se pose sur le projet Lambdaa, d’un groupe d’étudiants de l’Université de Buéa.

« Nous sommes très heureux. Nous avons vidé notre portefeuille pour en arriver là. Je suis un peu surpris. Mais je suis content que nous ayons gagné et retourné le trophée à Buéa. Ce qui a fait la différence avec les autres candidats est le fait que nous étions mieux préparés », déclare Desmond Oben, Ceo de Lambdaa spécialisée dans la fourniture de solutions telles que le développement web, l’intelligence artificielle, la blockchain, applications mobiles, marketing digital, etc. Les vainqueurs remportent en dehors de leur lot offert, des affiches sur panneaux publicitaires dans des coins stratégiques de la ville de Douala pendant nombre de mois pour plus de visibilité du projet Lambdaa.

« C’est un environnement rare où les jeunes ambitieux fans du digital et de l’innovation se retrouvent pour se connecter avec d’autres jeunes et structures. Les jeunes ont de l’ambition, mais ils ne savent comment le déployer », déclare Firmin Fotsing, chef d'entreprise. Pour parfaire les points manquants chez certains start-uppers lors du pitch, l’homme d’affaires va plus loin : « Le jeune porteur doit avoir confiance à son projet. Il doit en parler avec plus de détermination et d’engagement. Il faut assurer sa qualité et croire à son destin. Et c’est cela qui a manqué à beaucoup de jeunes dans la présentation de leurs projets. C’est ce point que je veux qu’ils améliorent ».

Occasion pour les organisateurs de dresser le bilan de l’événement et enfin, de pénétrer d’autres territoires pour sa promotion. « Cette édition de Push event a été pleine d’entrepreneurs qui sont venus de partout. C’était bien réussi. On tient à faire la prochaine édition beaucoup plus grandiose comme on l’a dit à la précédente édition. Cette dernière, on pourra l’organiser dans un pays voisin pour pouvoir donner l’occasion aux entrepreneurs d’autres pays de montrer leurs solutions. Et les Camerounais d’aller dans ce pays-là. La date sera communiquée dans les très prochaines semaines », livre Karim Moluh, promoteur de Push event.

Le statut particulier de cette deuxième édition de Push event était également sur la sellette. Il a pu attirer nombre d’invités de marque venus assister la jeunesse innovante de diverses manières comme le Bayangi boy. « C’était vraiment magnifique de voir cette belle jeunesse qui est en train de se mouvoir. Un honneur pour moi aussi d’être là et de voir les jeunes pitcher leurs projets. Un mot pour eux : persévérance, sagesse, grandeur et toujours être prêts parce que le monde de l’entrepreneuriat ne pardonne pas. On peut tomber, mais on peut s’inspirer des modèles autour de nous », partage Stanley Enow, rappeur camerounais de renommée internationale. Et de promettre : « Je suis un partenaire de l’équipe Push event. Tout ce qu’on peut faire pour les accompagner, c’est de trouver des voies et moyens pour évoluer le business. Tout est possible et on le fera, Inch’Allah ».

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