Cameroun / Climats économique et social : le préfet du Wouri prend le pouls de la situation

À deux mois de sa prise de commandement, le préfet département du Wouri vient d’ouvrir le bal de sa prise de contact dans les arrondissements après celle des services publics départementaux civils. Première étape, la commune d’arrondissement de Douala où il est accueilli à l’entrée de cette métropole émergente par le sous-préfet Laurent Victor Ayissi Mvogo et le maire de Douala 3ème Valentin Époupa Bossambo. Après les civilités d’usage accomplis, le cortège s’ébranle ensuite vers la zone industrielle Magzi de Bassa où les attend le top management de la Société des produits nouveaux (SPN). Ce fleuron de l’industrie camerounaise fait montre de sa maestria non seulement par la majeur partie des ouvriers qui sont des Camerounais. Mais aussi la riche et diversifiée gamme de produits offerts aux populations locales et étrangères. Le promoteur Hoballah entraîne le préfet du Wouri dans diverses unités de fabrication de l’entreprise. Entre autres des mèches, des tampons et éponges métalliques, des serviettes hygiéniques, etc… 

Loin d’avoir terminé son agenda du jour que le préfet du Wouri et la délégation qui l’accompagne prennent la route du plateau administratif de Douala 3ème, sis esplanade de la sous-préfecture à Logbaba. Il est question ici d’une rencontre avec les populations, élites, autorités traditionnelles, forces vives et politiques avec le nouveau préfet du Wouri. Le premier à prendre la parole au pupitre des déclarations est le maire de la commune hôte. Valentin Époupa Bossambo fait une présentation brève de sa commune cosmopolite peuplée de plus 650.000 âmes où vivent en symbiose les autochtones Bassa et Bakoko-Wouri à côtés des peuples allogènes des quatre autres aires culturelles du Cameroun, les déplacés internes et résidents étrangers d’autres nationalités. Exercice similaire de la part du représentant du chef du canton Bakoko-Wouri, le chef du village Yassa et Sa Majesté Gaston Mbodi Épé’e, chef du canton Bassa. 

Dernier à prendre la parole pour clore la phase des discours, le préfet du département du Wouri, en polyglotte, souhaite la bienvenue aux populations qui ont répondu très nombreux “spontanément” à l’appel lancé à sa venue. Sylyac-Marie Mvogo dit avoir recueilli leurs doléances auxquelles l’administrateur civil principal hors-échelle promet être leur intermédiaire en transmettant aux plus hautes autorités de l’État qu’il représente dans le Wouri. Mais pas seul. Il demande la franche collaboration avec ses administrés. « Nous pensons qu’avec la collaboration de toutes nos populations, nous pouvons véritablement nous montrer à la hauteur de l’immense défi qui nous interpelle à la tête de cette nouvelle circonscription administrative », reconnaît Sylyac-Marie Mvogo, préfet du département du Wouri. Avant de poursuivre : « Je voudrais davantage appeler à la mutualisation des forces, des énergies et de la tolérance pour qu’ensemble, nous regardions vers le même horizon pour bâtir l’émergence de notre pays qui passe par les arrondissements », dit-il. 

Pour souhaiter la bienvenue à l’autorité administrative entrante, les populations de Douala le témoignent de fort belle manière symboliquement. Notamment des présents des communautés Bassa-Wouri, Beti et Bazou de Douala. Ces dernières ressortissants de la région de l’Ouest-Cameroun offre au préfet du Wouri un trône et un bâton de commandement en signe de pouvoir. « Ce présent est la manifestation de la joie. Le nouveau préfet du Wouri est l’homme à la place qu’il faut. Nous sommes convaincus de ce que la forte expérience qu’il a engrangée dans sa très longue carrière administrative, il les mettra à profit pour que les populations de Douala vivent dans l’harmonie, la paix et l’entente totale », décrit Vincent Ngambou, quatrième adjoint au maire de Douala 3ème et représentant du chef Bazou dans cet arrondissement.

La suite de la tournée de prise de contact et d’animation socio-économique du préfet du Wouri prévoit le jour suivant de mettre le cap sur l’arrondissement de Douala 6ème.