Médias : Blanche Étock ou la grogne de la dépigmentation

Conséquence de l’avancement de l’état actuel de la société, cette défense est contenue dans le magazine Dark skin revolution que vient de publier la journaliste camerounaise. Dédicace en a été faite le 21 décembre, à Douala.

Médias : Blanche Étock ou la grogne de la dépigmentation

Les griefs portés par Dark skin revolution sont légion. Les personnes de couleur noire sont réputés à tort ou à raison comme étant “stigmatisées“ du fait de leur mélanine.  C’est donc fort de constat macabre que la Camerounaise résidente aux Étas-Unis depuis plus d’une dizaine d’années prend à bras le corps la question de la race noire en la valorisant dans un magazine. « L’injustice face aux personnes à la peau noire et le mauvais standard que la société essaie de pousser sur les êtres humains en pensant qu’il faut être clairs pour être valeureux ou appréciés. C’est cela qui m’a poussé à faire quelque chose à mon niveau de célébrer plutôt ce qui nous marginalise », dénote Blanche Étock, auteure de Dark skin revolution magazine.

Celle-ci est suivie dans ss cause noble par plus d’un de ss famille ou de son entourage. « Je suis très fière du travail de l’auteure. Elle est une visionnaire, mais qui a eu le courage de mettre en pratique un projet dont elle rend la teneur. Nous sommes très heureux parce que c’est le combat que nous autres avons aujourd’hui de dire à nos filles et sœur me qu’elles sont belles dans leurs peaux et cheveux crépus. Je pense que c’est un mouvement qui donne la confiance en soi et qui revalorise le noir et la femme noire africaine », témoigne Marion Obam, présidente du Syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc) et ancienne collègue de Blanche Étock au quotidien local Mutations. Des astuces make-up sont également partagées dans le magazine car il s’agit pour Blanche Étock de « montrer qu’il ne faut pas se défigurer en se maquillant », dit-elle. Pour sa part, la musicienne Annie Anzouer estime qu’il faut s’accepter selon son authenticité. « Il faut être naturelle. J’essaie de transmettre cette valeur-là dans mon entourage. Donc je suis fière de parler de cette cause-là. On va récupérer notre pouvoir à travers la peau et tout », déclare-t-elle. 

La séance de dédicace proprement dite permet de nouer un rapprochement intime entre les fans de belles lettre et l’auteure du magazine de 48 pages. Celui-ci coûte 15.000FCFA et bientôt disponible dans les lieux ds vente habituels et autres canaux de distribution. Blanche Virginie Étock annonce pour “très bientôt“ la parution du prochain numéro de Dark skin revolution magazine avec plus d’innovations et de personnages à la une.

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