Opinion - Communication d'entreprises et de ministères : Divcom et Celcom, certains incompétents qui occupent les sièges au Cameroun
La question sera différemment répondue, à partir du prisme à travers lequel l’on juge le travail de ces responsables de la communication, toujours objet de controverses, dans certaines entreprises et plusieurs ministères…Allons seulement et pan !
En dehors de quelques rares cas, le jugement que, particulièrement les journalistes, bien que toujours pas unanimes, portent sur les responsables des cellules et division de la communication dans les entreprises, les institutions gouvernementales et autres sont très peu favorables à ces derniers. En effet certains.
Accusés souvent de détournements de l’argent destiné aux couvertures médiatiques, de copinage, de partialité dans la distribution des pages publicitaires à des journaux, de commérage, d’arrogance, de corruption et de bien des maux en ce genre qui contribuent à jeter le discrédit sur leurs structures et leurs patrons, certains Divcom ou alors Celcom ont très mauvaise presse au Cameroun. Bien sûr, c’est loin d’être la même chose que les différents directeurs de publication diront de tel ou tel autre celcom ou divcom.
Ceux qui bénéficient de leurs libéralités ou leurs largesses leur tressent des louanges, pendant que les autres les abhorrent pratiquement. Il arrive alors que ces employés deviennent, à cause de leurs agissements odieux, des agents de commination de la nocivité dans les entreprises, les ministères et autres structures quitte à jeter en pâture le directeur général, ou encore le ministre, qui pourtant leur fait confiance et compte sur eux pour la promotion de leur image et de la structure dont il a la charge.
Malheureusement, certains sont régulièrement absents, arrivent au bureau après le patron, refuse de recevoir le Directeurs de Publication à défaut de les faire attendre. Quelle mélancolie !
Aplomb et pugnacité
Disons pour le regretter donc, qu’ils sont un quarteron qui veillent réellement sur l'image de leur structure, la construisent, la diffusent, la polissent, la défendent et interviennent chaque fois avec sagesse, aplomb et pugnacité pour mettre à l’abri des ennuis leurs boss. Dans notre pays, par manque de tact, de professionnalisme, certains Divcom ou Celcom font preuve d’un déficit inouï d’entregent et parfois parvenus à ce poste à la faveur des accointances et d’autres collusions incestueuses, ne tardent pas à devenir de vrais dangers pour leur structure à cause de leur incapacité à gérer les problèmes qui se présentent à eux.
Lorsqu’ils ne mettent pas carrément de la poudre aux feux. Ceux-là se connaissent, eux qui ont contribué à enfoncer dans le gouffre leurs patrons (nous y reviendrons en donnant la liste de ces flibustiers d’un autre genre). Combien faut-il rappeler à ces travailleurs que non seulement tout n'est pas bon à dire, mais que moins on en dit mieux on se porte particulièrement lorsque la conjoncture est difficile et incertaine. Il y a des choses à retenir le plus possible ou à édulcorer lorsqu'elle exprime un échec et peuvent nuire. Un procès qu’on ne manque de leur faire.
Ce qu’on attend d’eux, disent les hommes de médias, c’est l’Inondation des rédactions par les informations et les messages les plus favorables à l'entreprise et non leur rétention. « Pour ma part, le celcom ou divcom devrait assumer la pleine responsabilité des faits et arguments qu'il est conduit à communiquer, en gardant au cœur de ses préoccupations l'avenir et le développement de l'entreprise, la motivation et la performance de l'ensemble des collaborateurs».
En clair : toutes les informations qui vont dans le sens du développement de l'entreprise, ainsi que de la motivation et de la performance de ses collaborateurs, sont bonnes à communiquer, et les autres beaucoup moins », déclarait un chef d’entreprise camerounais. Bienvenue à l’act1. A lire prochainement la liste des 5 mauvais Divcom et 25 mauvais Celcoms.
Stanislas Désiré Tchoua (le seul cadavre qui attend l’inhumation).