Pensée Azizetique / Christine MBA Ndutume : Maire de Rose Christiane Ossouka Raponda ou Maire de Libreville ?

S'il est un sujet qui anime les conversations dans la capacité gabonaise, c'est bien celui de Christine MBA Ndutume, à la tête du Conseil municipal de Libreville depuis bientôt un an. Cependant, l'arrivée de Mme.Ndutume à la tête de l'institution municipale ne fait pas l'unanimité. C'est le cas des agents de la mairie dont elle a la charge.

Avec Peuple infos

La décrépitude notoire que connaît l’hôtel de ville à présent, amene à regreter les managers rompus à la tâche qui l’ont gérés par le passé. On peut citer entre autres, feu Lubin Martial Ntoutoume, Jean Aveno Davin, Paul MBA Abessole, André Dieudonné Berre, Claude Damas Ozimo, Ayo Barro, Jean François Ntoutoume Emane, pour ne citer que ceux là, qui, ont su donner du crédit à la première institution municipale du pays de par leur patriotisme, leur rigueur et leur compétence. A leur époque, les agents municipaux étaient respectés et considérés, et non livrés à eux-mêmes comme c’est le cas aujourd’hui. La Marie de Libreville est désormais sous l’emprise du copinage, et, vit actuellement au rythme d’une gestion opaque et dubitative qui tire son origine du départ de l’influence de Rose Christiane Ossouka Raponda, en mars 2019.

Selon une fuite des bulletins des renseignements, Rose Christiane Ossouka Raponda, aurait marqué son désir de vouloir un deuxième mandat, à la Mairie de Libreville, comme le souhaitait également son prédécesseur, Jean François Ntoutoume Emane ; chose qui avait été rejetée grâce à une loi non écrite dans le cadre de la rotation Fang de l’estuaire – Myene de Libreville. Une règle qui aura ouvert les portes à Léandre Nzue, le successeurs de Rose Christiane Ossouka Raponda à la présidence du Conseil municipal. D’aucuns avancent que Rose Christiane Ossouka Raponda n’aurait pas digéré ce choix jusqu’à son départ à la tête de l’institution. La suite de l’histoire, vous la connaissez, Léandre Nzue a été écroué à la maison d’arrêt de Libreville et remplacé par Eugène MBA en passant par l’intérim de Serge William Akassaga. Bref passons.

Après la démission forcée d’Eugène MBA, de peur de se retrouver en prison, il se dit dans les coulisses de l’hôtel de ville que Rose Christiane Ossouka Raponda, en sa qualité de Premier ministre et Chef de la majorité républicaine, aurait imposé Christine MBA Ndutume à la Mairie de Libreville au grand dam des membres du Secrétariat exécutif de l’époque et au détriment des femmes et aux hommes d’expérience, ayant une parfaite maîtrise des rouages de l’administration municipale. Une manigance que les notables fang et cadres du pays assimilent à une injure, sinon une humiliation que vient d’infliger Rose Christiane Ossouka Raponda à leur communauté qui, pourtant, regorge des cadres compétents capables de présider aux destinées de cette institution municipale.

Les fins limiers du sillage municipal révèlent que Rose Christiane Ossouka aurait orchestré l’imposition de Christine Mba Ndutume, dans le but de contrôler l’hôtel de ville, afin qu’elle puisse avoir la main mise sur sa gestion depuis le 2 décembre, et ce, par l’entremise de son bouc émissaire, Christine MBA Ndutum épouse Mihindou. Sauf que, cette pratique pousse les observateurs à se demander si en imposant Christine MBA Ndutoume à la Mairie de Libreville, Rose Christiane Ossouka Raponda l’aurait fait pour l’intérêt de la politique du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, ou alors pour ses intérêts personnels au détriment des agents municipaux et des populations de la Commune de Libreville. Tant entendu que ces derniers ne savent plus à quel saint se vouer. D’ailleurs, ceux qui déplorent le choix mesquin porté sur Christine MBA Ndutume, disent n’avoir pas pu digérer jusqu’à lors, l’humiliation qu’elle a fait subir à tout un pays, par son incapacité à lire convenablement un discours devant une tribune de portée internationale.

Fort de tout cela, on est en droit de se demander Quel message renvoie rose Christiane Ossouka Raponda, en humiliant toute une communauté, sinon la République, en plaçant de force Christine MBA Ndutume, sachant bien qu’elle ne dispose pas de l’étoffe, encore moins la carrure et la matière grise qu’il faut pour gérer l’hôtel de ville, si ce n’est parce qu’elle ambitionne revenir à la Mangeoire municipale, après le départ de Christine MBA Ndutume de la présidence du conseil municipal, et ce, conformément aux accords non écrits entre Fang et M’pongwe ? On sait que tout est possible dans ce pays !

A ce qui semble, [...Lire la suite en cliquant sur ce lien ] >> https://haur.be/AVEdm

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