Commerce illicite au Cameroun : coup de filet à l’actif de la Base navale de Douala
L’action importante a permis de saisir une cargaison de ballots de plastiques non biodégradables et de cigarettes de contrebande, aux larges des eaux territoriales camerounaises par la Marine nationale. Présentation en présence de la presse a été faite lundi 23 décembre 2024 au Poste de commandement de la Base navale, à Bonanjo.
Le renseignement de la Base navale a conduit à une interpellation près de 25 millions de FCFA de produits issus de la contrebande. Ce sont 12 ballots de plastiques non biodégradables (épaisseur de moins de 61 microns) soit 372.000 petits emballages de sucettes et 24.000 autres plastiques blancs destinés à l’emballage dans le marché. 14 autres cartons de cigarettes qui équivalent à 280.00 bâtons de cigarettes de deux marques différentes interceptés en flancs de mer par les hommes du commandant la Base navale de Douala, le capitaine de vaisseau Jean-Michel Mfegue.
Ces produits de contrebande entrés illégalement dans l’espace maritime camerounais contribuerait à un déficit essentiel des recettes dans les caisses de l’État à cause du non contrôle total qu’ils ont traversé. Mais la Marine nationale est décidée à tordre le cou au commerce illicite, à la satisfaction des ministères concernés par ces activités. Surtout en cette veille de fête de fin d’année où les équipes du ministère camerounais du camerounais du commerce (mincommerce) veillent.
« L’opération de grande saisie qu’a opéré la Marine nationale sur nos eaux territoriales relève de l’activité que nous menons au quotidien. En cette veille de fin d’année dans la région du Littoral où nous sommes en alerte, toutes les unités de contrôle aussi bien de la sécurité des hommes et également dans nos marchés est assurée », rassure Hilaire Flavien Foumane, chef de Brigade régionale des contrôles et de répression des fraudes à la délégation régionale du mincommerce-Littoral.
Les présumés produits frauduleux après analyse en laboratoire par le ministère de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable (minepded) conduira à cette autre étape : « Le sort réservé à ces produits saisis, c’est de les détruire en premier lieu et les remettre aux structures agrées pour le recyclage », déclare Moustapha Brahim, chef de Brigade régionale des inspections environnementales au minepded-Littoral. La vente aux enchères, s’ils avèrent que les plastiques non biodégradables et les cigarettes saisis par la Base navale de Douala sont de bonne qualité est envisageable, selon la loi. Les navires ayant servi au transport des marchandises de contrebande restent également saisis au quai de la Base navale de la capitale économique camerounaise.