Détection des fake news : l’Antic donne les armes aux community managers

Les membres du personnel chargé de communication des Établissements Publics perfectionnent leurs compétences pour mieux informer les Camerounais sur les actions du gouvernement via les plateformes numériques qui sont devenues de véritables sources d'information pour plus de 5 millions de Camerounais.

Détection des fake news : l’Antic donne les armes aux community managers

Un séminaire de renforcement des capacités de quatre jours organisés à cet effet par l'ANTIC réunit actuellement près de 50 participants issus de Ministères et Structures Parapubliques qui sont formés sur les techniques de communication numérique qui leur permettraient d'anticiper et de détecter les #fakenews et d’en contrecarrer les effets, d’identifier les images et vidéos créées de toutes pièces par des individus malveillants pour des campagnes de propagande sur les réseaux sociaux.

S'exprimant lors de la cérémonie d’ouverture qui s’est tenue ce matin, le Directeur Général de l'ANTIC, le Prof. EBOT EBOT ENAW, a exhorté les participants à utiliser les compétences numériques nouvellement acquises pour garantir la présence effective des Institutions Gouvernementales en ligne, fournir un aperçu des actions gouvernementales ainsi que des démentis en temps réel des fausses informations afin d’assurer une meilleure visibilité et efficacité des politiques publiques.


Prof. EBOT EBOT ENAW, DG de l'Antic.

Cet atelier de formation se déroule à un moment où les #fakenews, ou #désinformation, qui constituent une tentative délibérée d'induire les gens en erreur, souvent avec des informations sensationnelles, fausses ou trompeuses, sont devenues une préoccupation nationale car elles sapent la confiance dans l'État et ses institutions, induisent l’opinion publique en erreur et menacent l’ordre public et la sécurité nationale.

Rien qu'en 2023, l’ANTIC a détecté et fait fermer 843 faux comptes grâce à une collaboration effective avec les plateformes des réseaux sociaux qui les hébergeaient. Ces faux comptes, qui étaient utilisés par des individus malveillants, usurpait l’identité de personnalités publiques pour propager de fausses nouvelles ou perpétrer des arnaques en ligne.

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