Journée mondiale de la liberté de la presse : La Kadey dans la mouvance... 

Dans la salle des rédactions de la radio communale de BATOURI, un événement d’une portée intellectuelle et sociale remarquable a pris place. La première édition de “LA MEILLEURE PLUME KADEY 2024” a brillamment mis en lumière les talents littéraires de la jeunesse, dans une célébration de la liberté de la presse et de l’expression

Journée mondiale de la liberté de la presse : La Kadey dans la mouvance... 

Les trois lauréats, MADANG MPIEMTH, MABEAR MICHOU et KOMBO NDOKE TONY, ont su avec éloquence et perspicacité, dépeindre la réalité sombre des enfants en âge scolaire, arrachés aux bancs de l’école pour être jetés dans les abysses des chantiers miniers. Leurs plumes, trempées dans l’encre de la vérité et de la conviction, ont tracé les contours d’une problématique qui ébranle les fondements de notre société.

Leurs écrits, précis et concis, ont résonné comme un appel à l’action, soulignant l’irresponsabilité collective face à un tel fléau. Ils ont mis en exergue l’urgence de sauvegarder l’éducation, pilier de l’émergence et de l’avenir de notre nation.

Cinquante-six élèves, représentant l’espoir et l’avenir, se sont affrontés dans ce concours, à travers les arrondissements de BATOURI et de Kette sous l’égide de la délégation départementale de la communication. Dix parmi eux ont capturé l’attention du jury, composé de figures éminentes des médias locaux, démontrant ainsi la richesse et la diversité de notre patrimoine intellectuel.

L’événement, présidé par le Délégué Départemental de la Communication, en présence de dignitaires et de responsables éducatifs, a été l’occasion de rappeler l’importance cruciale de l’information. Comme l’a souligné Hubert Beuve-Méry, “un homme informé est un citoyen, mais un homme sous-informé est un sujet”. Cette maxime résonne comme un credo pour notre jeunesse, aspirant à devenir des vecteurs de changement et de progrès.

Les responsables des radios de proximité ont été honorés pour leur engagement envers la vérité et la diffusion de l’information. Leur travail, essentiel au tissu social et à l’éveil des consciences, a été justement reconnu et célébré a travers des lettres des félicitations qui leurs ont été remises par le Délégué de la communication.

cette initiative louable mérite non seulement d’être saluée mais aussi pérennisée. Elle incarne l’aspiration à cultiver chez nos jeunes l’amour du journalisme, profession noble et essentielle à la démocratie. Puissions-nous tous œuvrer à ce que l’éducation et la liberté d’expression restent les flambeaux éclairant le chemin de nos futures générations.


 Marouane OUMAROU

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