Bénin / Parakou : À quelques jours du BEPC, deux candidates s'entretuent à cause d’un garçon

Il est récurrent de constater déplorablement que des candidats sur qui les parents et les enseignants comptent pour un meilleur pourcentage au soir des compositions des examens de fin d’année, semblent s'intéresser plus à d'autres choses peu recommandées.
Les deux protagonistes en viennent aux mains pour un garçon. Image source : @L'Œil du Bénin.

C'est un fait horrible qui prend chaque jours d'ampleur et qui exerce un véritable poids sur les rendements scolaires. Des candidats aux examens de fin d’année, semblent s'intéresser plus à l'amour qu'à leur réussite. C’est ce que l’on est tenté de dire suite à une scène qui s’est produite le vendredi, 2 juin 2023 au quartier Tibona dans le premier arrondissement de la ville de Parakou dont deux candidates au Bepc sont les actrices.

Selon nos sources, deux élèves en classe de troisième au Collège d’Enseignement Général (Ceg) Albarika et candidates à l’examen du Bepc session de juin 2023, se sont livrées à une bagarre spectaculaire à cause d’un jeune homme. À en croire nos sources, une élève en classe de 3ème reprocherait à une de ses camarades de sortir avec son petit ami. Après moult disputes sans portion, elles auraient décidé d'extérioriser leurs mécontentement. Ainsi, après les cours de l'après-midi du vendredi dernier, elles se sont livrées à une bagarre de la flamme et ceci, en l'absence du jeune garçon litigieux. N'eût été l'intervention des passants pour les séparer, elles auraient pu s'en découdre sévèrement. 

Si le fait n’est pas étrange dans la société même depuis la nuit des temps, la qualité des protagonistes de la scnène mérite des interrogations sur leur conscience. Candidates au Bepc et à quelques jours du démarrage de cet examen national, leur plus grande préoccupation du moment devrait être comment faire pour tirer leurs épingles du jeu. Mais visiblement, les sentiments érotiques ont eu raison sur les études, gage de leur avenir. Mieux encore, à seulement quelques heures des compositions, certains candidats fréquentent de façon régulière les maquis et les buvettes que leurs cahiers de cours. Ou carrément, ce sont les réseaux sociaux qui prennent en otage leur vie et deviennent leur occupe temps. Ainsi, ils restent toujours esclaves des résaux sociaux tels que Facebook, WhatsApp, Tik tok, Snapchat et bien d’autres. 

Cette situation à bombe tardive interpelle à la fois parents, enseigants et gouverrnants sur l’amenuisement du niveau de l’éducation des jeunes d’aujourd’hui. Chaque acteur et la société en général doivent jouer leur partition pour former une jeunesse de qualité, pierre de lance de tout développement d’une nation. Quant aux apprenants, ils doivent prendre conscience qu’ils sont les principaux ouvriers de leur bonheur et de ce fait, doivent accorder du prix à leur éducation. 

Source : Œil du Bénin

Suivez nous