Cameroun : L’ASAC, en avant-première pour booster le secteur des assurances

C’est l’essentiel à retenir à retenir du point de presse qu’à donné hier, mercredi 27 septembre dans un hôtel de la place à Douala le nouveau bureau exécutif de l’Association des sociétés d’assurance du Cameroun (Asac) installé par le ministre des finances, Louis Paul Motazé au cours d’une assemblée générale ordinaire.

Cameroun : L’ASAC, en avant-première pour booster le secteur des assurances
Au micro, Thierry Kepeden, président de l’Asac. @HN DR

Pour développer l’attractivité de la désirabilité des assurances afin d’accroître sa contribution au bien-être au développement pour une véritable industrie de l’assurance au Cameroun, l’Asac mise sur une campagne de communication intensive. C’est tout l’intérêt que se donne depuis deux ans à travers un projet ambitieux et volontariste que porté  par Thierry Kepeden, président de l’Asac à l’effet de relever le taux d’assurance au Cameroun inférieur à 1%, selon les économistes. « L’assurance est un secteur important à la fois sur le plan social à travers la couverture des sinistres. Et à la fois sur le plan économique par la contribution des assureurs à l’économie du pays, reconnaît Thierry Kepeden, président de l’Asac. Ce secteur qui est important qu’est l’assurance se trouve confronté parfois à des des incompréhensions de la part de ceux qui sont nos clients ou tout simplement une forte résistance de leur part ».

Déploiement de la campagne de communication de l'Asac dans au Boulevard de la liberté, à Akwa-Douala.

Pour mener à bien ses activités pendant le mandat, le nouvel exécutif de l’Asac entend « répondre aux questions qui se posent, de sensibiliser également sur les risques de ne pas s’assurer et les conséquences que cela que peut avoir directement », prévient M. Kepeden. En bref, poursuit-il « l’Asac a pour ambition d’être un organisme engagé pour la promotion du secteur de l’assurance et au final, augmenter le taux de pénétration de l’assurance au Cameroun ».
Un vaste chantier confié à une agence de communication installée à Douala à qui le bureau exécutif de l’Asac à donner des recommandations entre autres une communication permanente et de faire des sondages d’opinion pour s’assurer de l’impact desdites communications sur la population camerounaise. « L’assurance n’est pas un luxe, mais un ami présent quand j’ai besoin de lui et qui nous permet d’avancer en toute sérénité. Alors, il est de mon intérêt d’être couvert », peut-on lire sur un message de la campagne de communication projetée. Il est également question de mettre l’accent sur l’assurance automobile, réduire le taux de l’asssurance non-vie inférieure au Cameroun à celle vie ainsi qu’une densification de l’assurance obligatoire.


« À l’horizon 2030 de la SND avec 2% du PIB concernant le secteur de l’assurance, pour y parvenir, nous devons continuer de renforcer les actions qui ont déjà fait en sorte que le marché connaisse une progression moyenne de 9% sur les années qui viennent de s’écouler c’est-à-dire 8,1% en 2021 et 10% en 2022 alors que les années précédentes, la progression moyenne était de 12% », tel est le défi que se donne Thierry Kepeden, président de l’Asac.

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