Cameroun / Ngondo 2024 : le Canton Bell se fait découvrir
C’est à l’occasion des Journées portes ouvertes du Palais Royal de Njo-Njo tenues hier 11 novembre à Douala.
Une opportunité pour les jeunes générations de découvrir l’histoire du canton Bell. Des recettes pour que cette histoire ne s’effondre pas. Datant de la colonisation allemande, le Palais Royal du canton Bell a chaleureusement ouvert ses portes ce lundi au public venu nombreux s’enquérir de la riche culture de ce peuple Sawa. Élèves du primaire et du secondaire et des personnalités se succèdent à la cour royale du canton Njo-Njo au quartier Bali dans le premier arrondissement de la ville de Douala. À l’occasion du Ngondo, lee guides conduisent chaque groupe de visiteurs dans les allées de cette chefferie chargée d’histoires.
« Quand je suis arrivé aux affaires il y à quelques années après le décès de mon père, j’avais à cœur de régler un problème particulier. J’avais constaté qu’on a un problème d’amnésie en général. Après un certain travail au sein de la communauté, j’avais à cœur à nouveau qu’il y ait une ouverture importante. Il s’agit simplement de comprendre que nous sommes dans la tradition. C’est le présent actuel de notre génération de porter des valeurs », déclare Son altesse royale Sa Majesté Jean-Yves Éboumbou Douala Manga Bell, roi du canton Bell. Pour que cette pensée passe, la chefferie traditionnelle de premier degré s’adapte en se tenant auprès des plus jeunes pour leur apporter des éclaircis sur les origines des Njo-Njo. Fondée en 1792 par le Prince Bélè ba Doo après le décès de son défunt père, Doo la Makongo dit King Joss, la chefferie supérieure du canton Bell est chargée de symboles. « Il faudra mettre ces Journées portes ouvertes du canton Bell dans le cadre d’une dynamique globale. Parce que nous assistons à un déploiement à nul autre pareil de la tradition Sawa à travers le Ngondo. Comme à son habitude, le King Bell a mis les petits plats dans les grands pour que la tradition, la culture et l’histoire du canton soit racontées et connues de tout le monde », apprécie Jean Jacques Lengue Malapa, maire de Douala 1er.
À travers ses danses, ses anecdotes, sa cuisine, ses symboles, son architecture, le canton Bell a su partager ses riches moments avec des peuples venus d’ailleurs. Notamment la communauté Haut-Nkam du Wouri, invitée d’honneur à ses Journées portes ouvertes de la chefferie Njo-Njo offertes par le King Bell et son épouse, la reine Clarisse Douala Bell. Tout cela pour la continuité culturelle.