Confirmation écrite : les scientifiques ne peuvent apporter aucune preuve de l'existence d'un virus pathogène
Ce que vous allez lire dans la série d’articles « La confirmation par écrit – Les scientifiques ne peuvent apporter aucune preuve de l’existence d’un virus pathogène » semble presque inconcevable. Cette série se composera de plusieurs articles, qui seront publiés au fur et à mesure, exclusivement sur Corona_Fakten
La vision du monde de tous ceux qui défendaient avec véhémence que l’existence du coronavirus avait été démontrée scientifiquement doit et va s’effondrer.
Cet article devrait faire taire tous ceux qui nous reprochaient de créer un nuage de fumée pour ridiculiser les critiques. Car ce n’est pas nous qui soutenons encore et toujours ce narratif, ce sont ceux qui se refusent encore aujourd’hui à remettre l’existence des virus en question.
Mais il semble plutôt que la triste réalité soit que la plupart des critiques, qui considèrent que la question de l’existence des virus est ridicule ou qui l’ignorent intentionnellement, sont tout simplement poussés par la peur d’être mis à l’écart ou d’être catalogués comme des hurluberlus, et peut-être de perdre des « suiveurs ».
Petit conseil pour ces personnes : vous pouvez oublier vos craintes. Nous avions et nous avons les connaissances requises pour traiter ce sujet, pour le proclamer à la face du monde et même pour offrir 1,5 millions d’euros à qui pourra citer une publication conforme aux règles scientifiques.
Il ne peut y avoir qu’une seule raison pour laquelle cet argent n’a pas encore été réclamé – ce montant est d’ailleurs supérieur à celui du prix Nobel : personne ne connaît de publication conforme aux règles prescrites par la science !
Des compagnons de lutte et nous, de Corona_Fakten, avons écrit à différents chercheurs, virologues, biologistes moléculaires, avocats, médias et à d’autres personnes en les priant de nous citer la ou les publications apportant les preuves scientifiques de l’existence d’un coronavirus, y compris les essais de contrôle documentés de toutes les étapes réalisées pour cette démonstration.
Mais jusqu’ici personne n’a manifestement été en mesure de nous répondre, ce qui en dit très long. Et, a contrario, cela signifie que les responsables se reposent aveuglément sur les déclarations de tiers, sans vérifier eux-mêmes ces affirmations et en les acceptant sans la moindre critique comme des faits parfaitement établis.
Ceci est malheureusement notre triste réalité quotidienne !
Pour moi, les raisons de ce dilettantisme sont claires :
Ou bien :
- ceux qui étaient censés rédiger les publications nécessaires sont simplement trop paresseux ;
- ceux qui étaient censés lire ces publications étaient trop « occupés » ;
- ils ont été si pressés par le temps du fait de la panique provoquée par les médias qu’ils n’ont pas pris le temps d’éliminer l’énorme quantité d’erreurs de leurs publications ;
- ils n’étaient pas en mesure de comprendre la teneur des publications les plus importantes ;
Ou bien :
- ils ont agi de manière délibérée, intentionnellement – ce qui serait la pire de toutes les variantes !
Pourquoi doutons-nous de l’existence du SARS-CoV-2 et de tous les autres prétendus virus pathogènes ?
Nous allons essayer de vous expliquer brièvement, chers lecteurs, pourquoi l’existence même des prétendus virus pathogènes est mise en doute, et pourquoi ce fait est le point le plus important de tous ceux qui circulent actuellement parmi les personnes qui doutent des virus.
La raison certainement la plus déterminante est qu’avec la réfutation de l’affirmation de la découverte d’un nouveau virus pathogène, toutes – et réellement toutes – les mesures et restrictions, ainsi que toutes les vaccinations seraient immédiatement balayées d’un revers de la main et ne constitueraient rien d’autre qu’un danger pour la santé et la vie des personnes !
Une autre approche pourrait être que la reconnaissance du fait que cette idée de virus dangereux flottant dans l’air n’est qu’un fantasme permettrait d’ouvrir une nouvelle voie pour une médecine raisonnable pensée pour l’homme, dans laquelle les causes de la « maladie » et les « symptômes » seraient clairs et compréhensibles – ce qui retirerait leurs moyens d’existence à de nombreux secteurs de l’industrie pharmaceutique.
Les discussions sur les tests, les statistiques (nombre de morts, de personnes réellement « malades »), les mesures et autres permettent toujours de dévier sur des argumentations qui à leur tour débouchent sur de nouvelles discussions sans fin…
En d’autres mots : tous ceux qui ne posent pas la question de l’existence des virus soutiennent automatiquement le narratif des virus pathogènes, qui n’a JAMAIS été prouvé de manière scientifique. Ces personnes critiques contribuent ainsi, peut-être inconsciemment, à alimenter en permanence la pandémie.
Pourquoi sommes-nous si sûrs qu’il n’existe aucune preuve scientifique d’un virus pathogène ?
La réponse à cette question est presque trop simple, même si cela semble inconcevable.
En 1998, du fait de falsifications nombreuses, systématiques et importantes dans la recherche sur les infections et le cancer, des « propositions pour la garantie de bonnes pratiques scientifiques » ont été rassemblées et publiées dans un système réglementaire. Elles ont été rédigées en 1997 par une commission internationale à la demande de la Deutsche Forschungsgesellschaft (DFG) et précisées par les universités et la Conférence des Recteurs allemands, publiées en version papier et sur l’Internet, et rendues obligatoires en Allemagne pour toutes les institutions scientifiques d’État et tous les scientifiques. Ces règles et prescriptions font partie du contrat de travail de chaque chercheur.
La science doit être compréhensible par chacun et falsifiable (infalsifiable ?).
Malheureusement, ces règles sont ignorées en permanence dans la virologie, ce qui conduit à des comportements anti-scientifiques.
L’autre point est la découverte même d’un virus pathogène.
Différentes étapes sont nécessaires pour permettre une telle affirmation. Si ces étapes ne sont pas réalisées, il n’est pas possible de parler d’une preuve scientifique irréfutable, mais tout au plus d’une spéculation – et il y a un gouffre d’une spéculation à une preuve !
Pour affirmer qu’une structure bien spécifique est responsable de l’apparition de symptômes bien spécifiques, il faut qu’au moins trois étapes aient été réalisées et documentées en intégralité :
Isolation de la prétendue structureLa structure doit être isolée à partir des prélèvements d’un patient malade. Elle doit être isolée au sens propre de ce terme, c’est-à-dire séparée de tous les autres constituants du prélèvement. Déjà Luc Montagnier savait cela et l’a confirmé pour le HIV. Cette étape est obligatoire car, dans le cas contraire, il n’est pas possible d’affirmer que les fragments de gènes séquencés qui ont été obtenus font partie d’une seule structure.
Si l’échantillon « isolé » comporte encore un autre matériel génétique, il n’est pas possible d’attribuer les séquences génétiques obtenues. L’affirmation qu’il s’agit ici d’une procédure standard dans la virologie n’améliore en rien cette situation. Au contraire, elle démontre l’aveuglement de la virologie.
Ce genre de séquençage produit de nombreuses séquences génétiques courtes à partir d’un mélange de toutes les possibilités. Il est donc impossible de déterminer le vrai responsable.
Le brin de génome du prétendu virus obtenu doit être unique.
Les séquences génétiques séquencées, ou l’assemblage de celles-ci (alignement de séquences) en une longue séquence génétique présentée ensuite comme le génome viral ne doivent pas :
- être trouvées dans l’ARN humain/microbien obtenu par lavage pulmonaire d’une personnes en bonne santé,
- être trouvées chez une personne souffrant d’une autre affection pulmonaire,
- être trouvées chez une personne ayant été testée négative au SARS-CoV-2,
- être trouvées dans de l’ARN issu d’échantillons de contrôle datant de l’époque où le virus du SARS-CoV-2 n’était pas encore connu.
Toutes les étapes des expériences de contrôle doivent être réalisées et documentées.
La première expérience de contrôle serait, comme décrit ci-dessus, la construction du génome sur la base d’échantillons d’origines diverses.
La deuxième expérience de contrôle résultant de la logique scientifique est de contrôler de manière approfondie, au moyen de la technique PCR (real-time RT-PCR) développée, si des échantillons cliniques de personnes souffrant d’autres maladies que celles attribuées au virus et des échantillons de personnes, d’animaux et de plantes en bonne santé ne s’avèrent pas eux aussi « positifs » à ce test.
La troisième expérience de contrôle concerne l’effet cytopathique provoqué en laboratoire, dont il est affirmé qu’il est dû à un virus. Ici non plus, aucun groupe de contrôle n’est disponible.
***Nous avons questionné aussi bien des virologues et des épidémiologistes critiques que des défenseurs des mesures contre le coronavirus, aucun n’a été en mesure de citer une seule publication qui aurait respecté les règles du travail scientifique.
Prof. Sucharit Bhakdi & Prof. Karina Reiss
Commençons par deux scientifiques respectés opposés aux mesures, dont l’un n’a ensuite plus été sûr si le « premier » SARS-CoV-2 en Chine n’a jamais été isolé…
Après que le Prof. Bhakdi et son épouse, le Prof. Karina Reiss ont clairement répondu oui à la question du public
« si le SARS-CoV-2 avait vraiment été isolé » et prétendaient même s’appuyer sur des expérimentations animales réussies, nous leur avons demandé de manière ciblée s’ils pouvaient nous citer la ou les publications scientifiques, documentant la preuve, c’est-à-dire l’isolation, d’un nouveau coronavirus, avec les expérimentations animales correspondantes.
La première réponse du Prof. Bhakdi a été :
« Merci de télécharger notre article sur l’immunité et la vaccination du site Internet du Goldegg-Verlag (éditions Goldegg). L’information se trouve dans la citation 5. Les souches du SARS-CoV-2 peuvent être obtenues auprès de l’European Virus Archive Global. »
Malheureusement, son message renvoyait simplement à une étude de synthèse et pas à des publications directes, ce qui n’avait que peu d’utilité et renforçait le soupçon qu’aucun des deux ne pouvait citer de publication.
Nous avons alors posé des questions plus concrètes, de manière à éviter toute possibilité d’échappatoire :
Question :
« Pouvez-vous me citer une publication concrète affirmant l’existence d’un SARS-CoV-2 avec des preuves scientifiques et pouvez-vous nous indiquer les passages dans cette publication qui documentent la démonstration ET les expériences de contrôle prouvant que ce sont bien des séquences nucléotidiques virales et non cellulaires qui ont été alignées en un long génome viral. »
Et c’est ici que les choses deviennent intéressantes.
Le Prof. Bhakdi & le Prof. Reiss nous ont cité la publication suivante comme preuve de la démonstration de l’isolation d’un SARS-CoV-2, avec ses expériences de contrôle :
Publication : « Virus Isolation from the First Patient with SARS-CoV-2 in Korea »
Nous avons demandé à l’auteur de la publication lui-même si les prises de vue au microscope électronique réalisées dans ses expériences in vitro représentaient des virus purifiés, ce que celui-ci a confirmé par écrit
Auteur ayant répondu : Wan Beom Park
Date : 19 mars 2020
Réponse : « We did not obtain an electron micrograph showing the degree of purification. »
Traduction :
« Nous n’avons pas obtenu de prise de vue au microscope électronique montrant le degré de purification. »
Toute personne examinant les images constate immédiatement qu’il n’y a pas de structures sous forme isolée.
Il est affirmé ici qu’une structure virale a été photographiée à l’intérieur de cellules (et non isolée, comme l’auteur de l’étude l’a confirmé en personne). L’affirmation que cette étude démontre un virus sous forme isolée n’est à aucun moment corroborée.
L’attribution d’une pathogénicité à une structure sans avoir isolée celle-ci au préalable, ni réalisé les expérimentations de contrôle nécessaires, ne doit et ne peut pas être qualifiée de scientifique !
Par ailleurs, aucune expérimentation de contrôle n’a été réalisée dans le cadre de cette étude, ce que nous avions cependant mentionné et demandé explicitement, et ce qui constitue une obligation pour tout scientifique.
La question se pose ici de savoir pourquoi le Prof. Bhakdi et le Prof. Karina Reiss ne sont pas, ou ne veulent pas être au courant de ce fait, et pourquoi ils ont malgré tout voulu nous faire accepter cette étude comme preuve.
Ce fait doit être clair pour tout le monde maintenant : aucun des deux n’a fait de vérifications, ou ils ignorent ce fait pour d’autres motifs. Tous deux bafouent ainsi les règles et les obligations de tout scientifique.
Ce qui nous offusque personnellement, c’est que tous deux continuent d’affirmer publiquement que le virus existe, que cela a été prouvé depuis longtemps, qu’ils évitent toute discussion avec nous à ce sujet, mais qu’eux-mêmes ne sont pas en mesure de citer une seule publication.
Après avoir fait remarquer cela au Prof. Reiss et au Prof. Bhakdi, ils nous ont à nouveau renvoyés à leur article sur l’immunité et la vaccination du site Internet du Goldegg-Verlag « citation 5 », avec l’ajout :
« Voici ce que nous pouvons vous proposer. »
En d’autres mots, ils ne peuvent rien proposer, ils n’ont aucune preuve, mais ils persistent à affirmer, comme de rien, que le virus existe.
Et c’est exactement là que se situe le problème de la grande majorité d’entre eux. Ils n’ont rien vérifié, mais ils refusent toujours toute discussion.
Si nous nous résumons concrètement :
La répétition de quelque chose de faux et de mensonger ne rend pas soudain cette chose juste et vraie !
Monsieur Bhakdi, ce que vous proposez est tout à fait non scientifique !
Il est évident et vérifiable par tout un chacun que les auteurs n’ont fait qu’additionner de courtes séquences cellulaires pour obtenir quelque chose de plus long, qu’ils ont alors fait passer pour le génome du virus.
Les expériences de contrôle obligatoires imposées par la science pour exclure tout artefact issu de la cellule n’ont pas été réalisées !
Ce seul fait devrait déjà vous faire comprendre que « votre proposition » est sans valeur.
***Cher lecteur, lisez vous-même l’intégralité de la correspondance par courriel
Prof. Marcel Tanner
Epidémiologiste, chercheur dans le domaine de la malaria et spécialiste de santé publique suisse. Il est Président de la Fondation R. Geigy, Président des Académies des Sciences suisses et Directeur Emérite de l’Institut Tropical et de Santé Publique Suisse (Swiss TPH) et ancien chef de la task-force Corona.
Après une interview réalisée en commun (Samuel Eckert et l’équipe de Corona_Fakten) du Prof. Tanner (Président des Sciences Académiques), celui-ci a confirmé plusieurs points élémentaires :
- que le test du Prof. Drosten n’est pas conforme aux normes scientifiques requises et qu’il génère de nombreux résultats faussement positifs, qui ont mené à cette panique du corona. Le Prof. Tanner a apaisé les choses en déclarant qu’il fallait laisser le passé – c’est-à-dire le déclencheur — en paix, car il n’est pas possible de revenir en arrière. (min. 21:05 à min. 23:00).
- le Prof. Tanner a également confirmé (à la min. 53:15) qu’il ne suffit pas de réaliser un alignement pour prouver l’existence d’un virus pathogène. (Exactement ce qui a été fait en Chine)
- La conversation a entre autres porté sur l’existence actuelle d’une publication présentant une isolation du virus du SARS-CoV-2. Le Prof. Tanner nous a renvoyés au Prof. Volker Thiel de l’Institut de Virologie et d’Immunologie de l’Université de Berne. Notre communication par courriel a montré (voir plus bas) qu’ici non plus aucune preuve de cette isolation n’a pu être présentée. Nous pouvons prouver cette déclaration finale par notre correspondance par courriel. Nous sommes ainsi exactement dans la situation que le die Prof. Tanner a décrite de manière étonnamment honnête lors de notre entretien :
« Et si l’on arrive alors à la conclusion qu’il n’existe vraiment aucun isolat… Dans ce cas, nous avons un problème ! »
(min. 56:14 à min. 56:27)
Ce que nous apprécions grandement chez le Prof. Tanner, c’est qu’il n’a jamais hésité à entamer une discussion avec nous.
***IVI Suisse – Prof. Thiel, Prof. Schweizer
Je résume les points principaux de la correspondance :
Notre demande initiale au Prof. Thiel comprenait cinq questions simples :
- Qu’entendez-vous par un isolat pour le SARS-CoV-2 ?
- Avez-vous publié un article à ce sujet et sinon à quelles publications vous référez-vous ?
- Où dans la ou les publications déterminantes est-il décrit qu’une structure ou des molécules attribuées au virus ont été isolées au sens du terme « isolation » ?
- Où les expériences de contrôle prouvant que les acides nucléiques utilisés pour l’alignement du génome du virus sont effectivement de nature virale et non propres aux tissus sont-elles documentées ?
Dans le cas où les expériences de contrôle mentionnées à la question 4 n’ont pas encore été réalisées, permettez-nous la question suivante : - Si une telle expérience de contrôle était réalisée à nos frais (isolation d’ARN de cultures cellulaires non infectées, séquençage et alignement pour le génome du SARS-CoV-2), accepteriez-vous de publier ces données conjointement avec nous ?
Ni Volker Thiel ni personne d’autre de son institut n’a pu présenter de publication propre dans laquelle l’existence d’un nouveau virus pathogène a pu être prouvée conformément aux règles scientifiques.
• Ils ont confirmé que les virologues n’isolent pas réellement, et ils admettent ainsi que l’origine des séquences génétiques séquencées ne peut pas être attribuée !
• Nous avons reçu dans un premier temps seulement des liens Wikipédia et des fiches internes sur les bases de l’isolation des virus.
• L’IVI a confirmé en complément qu’une simple « isolation » a été réalisée dans un mélange de prélèvements de patients et de cultures cellulaires.
• L’IVI affirme simplement, sans apporter un seul argument approprié dans ce sens, que ce serait une absurdité de prétendre qu’il n’existe pas de virus du simple fait que l’on ne l’aurait pas purifié…
• Nous n’avons reçu de réponse à aucune de nos cinq questions. Par exemple :
Votre réponse à la question 2 nous renvoie à une fiche de travail qui décrit la procédure pour les profanes. Nous demandions des publications scientifiques auxquelles vous vous référez.
Pour la preuve de l’existence d’un SARS-CoV-2, nous avons demandé une publication de l’Institut même, le Prof. Tanner ayant déclaré que l’IVI avait une publication propre, malheureusement l’IVI nous a renvoyé vers une publication de Munich. Travail de Roman Wölfel et. al. du 1.4.2020 (https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32235945/)
Nous avions à l’origine écrit au Prof. Thiel et pas à Mr. Schweizer et, comme Mr. Schweizer ne semblait apparemment pas en mesure ou pas disposé à répondre à nos questions, nous avons posé des questions plus concrètes et nous avons insisté de manière explicite pour obtenir une réponse du Prof. Thiel.
Ci-dessous le libellé de notre courriel : [lire la suite de l'article à la source]
« Monsieur le Professeur Thiel,
Je vous prie de répondre personnellement à nos questions, votre collaborateur Marin Schweizer semblant ne pas être disposé ou en mesure d’y répondre (cf. son courriel précédent).
Nous vous avons contacté vous, et non Mr. Schweizer, au nom du Prof. Tanner, en vous demandant clairement de répondre à cinq questions concrètes issues d’un entretien que nous avons eu avec le Prof. Tanner.
- Qu’entendez-vous par un isolat pour le SARS-CoV-2 ?
- Avez-vous publié un article à ce sujet et, sinon, à quelles publications vous référez-vous ?
- Où dans la ou les publications déterminantes est-il décrit qu’une structure ou des molécules attribuées au virus ont été isolées au sens du terme « isolation » ?
- Où les expériences de contrôle prouvant que les acides nucléiques utilisés pour l’alignement du génome du virus sont effectivement de nature virale et non propres aux tissus sont-elles documentées ?
- Dans le cas où les expériences de contrôle mentionnées à la question 4 n’ont pas encore été réalisées, permettez-nous la question suivante : Si une telle expérience de contrôle était réalisée à nos frais (isolation d’ARN de cultures cellulaires non infectées, séquençage et alignement pour le génome du SARS-CoV-2), accepteriez-vous de publier ces données conjointement avec nous ?
Votre collaborateur Mr. Schweizer prétend dans son deuxième courriel du 17.9.2020, 15h .22, voir ci-dessous, qu’il aurait répondu aux questions 1 à 3 en citant les travaux de Roman Wölfel et. al. du 1.4.2020 (https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32235945/).
La première question vous est adressée à vous, Prof. Thiel, et non à votre collaborateur — qui ne travaille pas sur le SARS-CoV-2 — en vous demandant ce que vous entendez par un isolat pour le SARS-CoV-2.
La seconde question vous demande si vous, Prof. Thiel, avez publié à ce sujet et, que vous ayez publié oui ou non, à quelles publications contenant la preuve scientifique de l’existence du SARS-CoV-2 vous vous référez.
La troisième question demande également une réponse concrète, car Mr. Schweizer a oublié d’indiquer le passage dans lequel l’intégralité du génome du virus a été isolé, représenté et séquencé dans le travail cité par lui de Roman Wölfel et. al. du 1.4.2020 (https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32235945/), avec lequel il pense avoir répondu aux questions 1 à 3.
Nous avons étudié cette publication et nous arrivons à la conclusion suivante :
Bien que l’abrégé de ce travail soit le suivant : “Infectious virus was readily isolated from samples derived from the throat or lung» (Un virus infectieux aisément été isolé à partir d’échantillons obtenus dans la gorge ou les poumons), il n’y a dans tout le texte aucune preuve de l’isolation d’un virus et de la représentation de son génome.
Si 7,11×10 puissance 8 copies du virus sont effectivement présentes dans un « throat swab » (écouvillon de gorge) et 2,35×10 puissance 9 copies sont présentes par ml de liquide, la représentation directe de l’intégralité du génome viral par électrophorèse sur gel ou par séquençage Nanopore ou au moyen de la technique de la coloration négative en microscopie électronique à l’aide de marqueurs de longueur ne doit pas poser de problèmes, mais cela n’a pas été réalisé.
Le point déterminant de cette publication est que les auteurs, à la page 466, colonne de droite, 5e ligne à partir du bas, affirment avoir séquencé les génomes viraux entiers de tous les patients, mais ne prouvent pas cette affirmation : ni dans le texte, ni dans la section méthodologie, ni dans le supplément.
[Remarque : une analyse un peu plus détaillée de cette étude se trouve dans la source]
Nous vous prions de nous faire parvenir par courriel une publication rédigée par vous ou de m’indiquer celle d’un autre groupe de travail, dans laquelle l’isolation et le séquençage d’un génome du SARS-CoV-2 sont décrits, et qui ne se contente pas d’affirmations.
Au sujet de la question 4 :
Aucune des publications décrivant l’alignement du SARS-CoV-2 dont nous disposons ne mentionne d’expériences de contrôle, qui sont obligatoires dans la recherche scientifique, prouvant que ce sont effectivement de courtes séquences de nucléotides viraux, et non cellulaires, qui ont été additionnées de manière théorique lors de l’alignement pour obtenir un génome viral complet et long.
Nous vous prions de nous citer une publication, de vous ou de quelqu’un d’autre, qui documenterait ces expériences de contrôle essentielles.
L’importance de cette question est corroborée par le fait suivant :
Dans la publication de Fan Wu et al, dans Nature, vol 579 du 3.2.2020 (https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32015508/), dans laquelle le génome du SARS-CoV-2 est présenté pour la première fois et qui est devenue le modèle de tous les alignements ultérieurs, il a clairement été fait appel à l’intégralité de l’ARN d’un lavage broncho-alvéolaire (BALF) d’un patient, sans qu’il y ait eu au préalable une isolation ou un enrichissement des structures virales ou des acides nucléiques.
Cet ARN a été converti en cDNA et des morceaux d’une longueur de 150 nucléotides ont été séquencés, pour calculer sur cette base le génome d’une longueur d’environ 30 000 nucléotides. Aucune expérience de contrôle n’a été réalisée pour prouver que l’ARN d’un BALF de personnes saines, de personnes souffrant d’autres maladies, d’ARN d’échantillons de réserve datant d’une époque où le SARS-CoV-2 n’existait pas encore ou d’ADN de cultures cellulaires destinées à des expériences de contrôle ne permet pas de calculer le même génome “viral” lors de l’alignement.
L’affirmation de votre collaborateur Monsieur Schweizer, que la question 4 a reçu une réponse indirecte par le fait que le génome calculé dans l’alignement ne se trouvait pas dans le génome humain, n’est pas défendable pour deux raisons :
- Si des séquences de nucléotides très courtes, d’une longueur de jusqu’à 10 nucléotides, sont utilisées pour calculer un génome de 29 803 nucléotides, il est évident que les presque 30 000 nucléotides du génome viral ne pourront jamais être trouvés, que ce soit en intégralité ou l’un de ses 10 gènes d’une longueur moyenne de 3 000 nucléotides.
- Le métabolisme de l’ARN génère, du fait de plusieurs mécanismes connus, beaucoup plus de séquences qu’il en existe dans l’ADN chromosomique d’une personne. Votre Monsieur Schweizer ne mentionne pas ces faits. Mais ce sont ces faits qui expliquent qu’il est possible, à partir de courts fragments d’ARN, de calculer un soi-disant génome viral, qui en réalité n’existe pas.
Comme cette possibilité existe, que nous n’avons pu trouver jusqu’ici aucune expérience de contrôle pour le SARS-Cov-2, que nous supposons de ce fait que ces expériences n’ont pas été réalisées jusqu’ici et que le doute est le devoir le plus important de tout scientifique, la question 5 que nous vous avons posée prend toute son importance :
Si une telle expérience de contrôle était réalisée à nos frais (isolation d’ARN de cultures cellulaires non infectées, séquençage et alignement pour le génome du SARS-CoV-2), accepteriez-vous de publier ces données conjointement avec nous ?
Nous vous remercions d’avance pour votre réponse personnelle.
Recevez nos meilleures salutations,
With best regards,
Après avoir remarqué que cette étude présente exactement les mêmes faiblesses que toutes les autres, on nous a demandé si nous accepterions comme preuve pour le SARS-CoV-2 un clone d’un génome présenté comme suggestion par les Chinois. Savourez cette demande :
Les virologues chinois ont établi le génome du virus rebaptisé ensuite SARS-CoV-2 simplement par un pur calcul, en additionnant des fragments très courts de séquences.
Ils n’ont trouvé ni le génome entier, ni même de grandes parties de celui-ci !
Encore mieux : ils ne disposent d’aucun virus ou structure virale, dont ils auraient isolé les acides nucléiques viraux, ils ont simplement tout l’ARN obtenu par un lavage broncho-alvéolaire. Donc, accepteriez-vous un clone d’un modèle informatique comme preuve pour un virus qui aurait prétendument déjà existé de nombreux mois auparavant ?
Ils n’ont fourni aucune expérience de contrôle, mais ils ont affirmé que celles-ci auraient été réalisées indirectement du fait que le génome calculé par l’alignement ne se trouve pas dans le génome humain.
Ceci n’est pas défendable pour deux raisons :
a.) Si des séquences de nucléotides très courtes, d’une longueur de jusqu’à 10 nucléotides, sont utilisées pour calculer un génome de 29 803 nucléotides,il est évidentque les presque 30 000 nucléotides du génome viral ne pourront jamais être trouvés dans la réalité, que ce soit en intégralitéou l’un de ses 10 gènes d’une longueur moyenne de 3000 nucléotides.
b.) Le métabolisme de l’ARN génère, du fait de plusieurs mécanismes connus, beaucoup plus de séquences qu’il en existe dans l’ADN chromosomique d’une personne. Les virologues responsables de l’Institut Suisse de Virologie et d’Immunologie ne mentionnent pas ces faits. Mais ce sont ces faits qui expliquent qu’il est possible, à partir de courts fragments d’ARN, de calculer un soi-disant génome viral, qui en réalité n’existe pas.
Ci-dessous le libellé de notre courriel :
« Monsieur le Professeur Thiel,
Je comprends votre étonnement devant une telle situation qui émerge soudain du néant et remet en cause votre propre travail.
Le fait que vous répondiez néanmoins en me laissant entrevoir la preuve de l’existence du virus du SARS-CoV-2 vous honore et prouve votre sérieux scientifique.
Je vous prie de respecter aussi mon étonnement, lorsque j’ai lu de mes yeux que le Prof. Christian Drosten de la Charité à Berlin a fait synthétiser les réactifs (Primer) pour le test PCR du virus du SARS-CoV-2 par la société Tib Molbiol avant même que les scientifiques chinois, autour de Fan Wu ont publié en ligne le 10/1/2020 leurs suggestions provisoires de séquences pour le virus.
J’ai alors examiné leur publication et j’ai constaté avec horreur que les virologues chinois n’ont établi le génome du virus rebaptisé ensuite SARS-CoV-2 que par calcul, en additionnant des fragments de séquences très courts. Ils n’ont pas trouvé l’intégralité du génome, ni même des parties plus grandes de celui-ci.
Encore mieux : ils ne disposent d’aucun virus ou structure virale, dont ils auraient isolé les acides nucléiques viraux, ils ont simplement tout l’ARN obtenu par un lavage broncho-alvéolaire.
Point déterminant : les virologues chinois n’ont réalisé aucune expérience de contrôle pour exclure la même addition d’un génome viral à partir de courts fragments d’ARN humain/microbien obtenu par lavage broncho-alvéolaire d’une personne saine, d’une personne souffrant d’une autre maladie pulmonaire, d’une personne textée négative au SARS-CoV-2 ou d’ARN d’échantillons de réserve datant d’une époque où le SARS-CoV-2 n’existait pas encore.
Votre indication qu’il existe de nombreuses études de transcription dans lesquelles aucun gène du SARS-CoV-2 n’est trouvé ne peut pas remplacer les expériences de contrôle logiquement impératives, car l’addition artificielle de quelque chose qui en réalité ne peut pas être trouvé ne peut naturellement pas se trouver ailleurs, ni dans aucune étude de transcription.
Pour cette raison, votre référence aux travaux publiés par votre collègue Marco Binder sur Twitter est sans fondement scientifique.
Comme il serait naturellement possible que je me trompe, et que je m’excuserais publiquement en cas de réfutation de ma position, je vous prie – également au sens des critères scientifiques du DFG – de clarifier cette situation de manière univoque. À ce jour, nous ne disposons pas de publications de ce genre.
Et c’est ici que se pose la question la plus importante :
À laquelle des premières publications des affirmations de l’existence du virus du SARS-CoV-2 vous référez-vous personnellement pour admettre l’existence scientifiquement prouvée du virus du SARS-CoV-2 ?
Si le génome publié du SARS-CoV-2 ou les courtes séquences génétiques qui ont été additionnées pour former le génome sont effectivement issus d’un virus, moi et tous les autres reconnaîtrons naturellement la preuve que vous nous offrez d’une « expérience au cours de laquelle le génome (sous la forme d’ARN avec 30 000 nucléotides) aura été fabriqué artificiellement, et d’où résulte le SARS-Cov-2 » comme une preuve de l’existence du virus.
Si la démonstration que vous nous proposez n’est pas univoque ou échoue, je suis sûr que vous serez d’accord pour réaliser les expériences de contrôle afin d’essayer d’obtenir le génome du virus du SARS-CoV-2 à partir de l’ARN de personnes saines, de personnes testées négatives au SARS-CoV-2 et de l’ARN de cultures cellulaires non infectées exactement de la même manière que le font vos collègues ?
Ceci serait un tournant majeur, qui respecterait les prescriptions d’un travail scientifique, car je n’arrive pas à trouver ces expériences de contrôle, qui sont pourtant prescrites, dans l’ensemble de la littérature scientifique relative au virus du SARS-CoV-2. Ici aussi, je vous serais reconnaissant de m’indiquer un lien vers votre publication de référence.
Je vous souhaite une bonne journée et vous remercie beaucoup pour le temps que vous m’avez consacré
Recevez mes meilleures salutations
Nous n’avons obtenu une réaction à notre courriel que deux semaines plus tard, après deux rappels, bien que le Prof. Tanner eut demandé cette discussion et avait été mis en copie de l’ensemble de la correspondance. La première réaction est venue après deux semaines :
« Cher Monsieur XXX,
Je vous répondrai dès que j’en aurai le temps.
Cordialement,
Volker Thiel »
Après encore plus que deux semaines, nous avons finalement reçu la réponse, par laquelle le Prof. Thiel confirmait exactement ce que nous soupçonnions depuis le début.
L’IVI n’a pas d’isolat propre et s’appuie sur une source qui n’a jamais démontré l’existence d’un virus. Mais lisez vous-même :
Réponse du Prof. Thiel de l’IVI :
Notre réponse ci-dessous montre les erreurs flagrantes présentes dans les hypothèses de l’IVI et, selon toute probabilité, les erreurs des hypothèses de la plupart des autres virologues :
« Cher Prof. Thiel,
Nous vous remercions de votre réponse, qui clarifie les choses.
Je suis maintenant sûr de savoir où se trouve l’erreur centrale de votre hypothèse, et je peux le justifier avec toute la rigueur requise.
Vous écrivez dans votre publication (https://www.nature.com/articles/s41586-020-2294-9) :
« The detection of a new coronavirus in China at the end of 2019 prompted us to test the applicability of our synthetic genomics platform to reconstruct the virus based on the genome sequences released on 10–11 January 2020 (Fig. 2) »
(La détection d’un nouveau coronavirus fin 2019 nous a incités à tester l’applicabilité de notre plateforme génomique synthétique pour reconstruire le virus sur la base des séquences génétiques publiées le 10-11 janvier 2020)
Vous indiquez ainsi clairement la source que nous vous demandions, sur laquelle vous vous basez et à laquelle le monde entier fait confiance en croyant qu’elle donne la preuve scientifique de l’existence du nouveau virus du SARS-CoV-2.
Il s’agit de la publication du Prof. Yong-Zhen Zhang (Fan Wu et al.), à laquelle le Prof. Drosten se réfère également :
Le Prof. Zhang décrit en détail comment il a calculé par juxtaposition de très courtes séquences génétiques le génome du virus désigné aujourd’hui sous le terme « SARS-CoV-2 ».
Il décrit clairement qu’il a prélevé pour cela ces courtes séquences génétiques non sur un virus, mais directement sur le liquide pulmonaire issu d’un lavage broncho-alvéolaire (= BALF) d’une personne souffrant de pneumonie.
Il ne décrit pas d’expériences de contrôle, qui sont exigées par la science pour qu’une affirmation puisse être qualifiée de scientifique. Ces expériences de contrôle, qui résultent également des règles de la logique scientifique – afin d’exclure l’évidence, c’est-à-dire qu’il pourrait être obtenu à partir de courtes séquences génétiques propres à l’organisme humain et aux nombreux microbes connus et surtout inconnus qui colonisent l’homme – n’ont à ce jour pas été réalisées.
Une méthode, comme dans notre cas l’alignement, pour calculer une longue séquence génétique théorique à partir de séquences très courtes, qui n’est pas corroborée par des expériences de contrôle, ne peut pas être qualifiée de scientifique. Le caractère scientifique revendiqué ici n’est ni évident, ni reproductible, ni vérifiable par chacun.
*Le fait que vous vous référiez toujours, pour ces expériences de contrôle, sur des entrées Twitter de Marco Binder, n’est pas scientifique, mais révoltant, car, si quelque chose, qui en réalité n’existe pas, est construit par une procédure d’« alignement » à plusieurs étapes, cette chose ne peut naturellement être trouvée dans aucune base de données publiant des séquences génétiques humaines.
En utilisant cet argument que les expériences de contrôle sont réalisées par le fait que cette séquence virale n’est pas trouvée dans les bases de données génétiques humaines, vous vous référez à une littérature de troisième classe trouvée dans les média sociaux, en oubliant de nombreux points :
- Personne n’a jusqu’ici vérifié, pour cette procédure d’alignement, si les séquences génétiques utilisées pour calculer le génome du virus du SARS-CoV-2 ne viennent pas de séquences génétiques générées par le métabolisme de microbes qui colonisent l’homme et les cultures cellulaires.
- Le génome de seulement environ 5% des microbes existants a été séquencé. Ce fait impose la réalisation immédiate d’expériences de contrôle, car il est manifeste que le génome du virus a été calculé intégralement ou en partie par plusieurs étapes d’« alignement » à partir des séquences inconnues de ces microbes.
- Il est connu depuis longtemps que les enzymes qui fabriquent les séquences génétiques génèrent en permanence de nouvelles séquences génétiques entre autres par le mécanisme du « Template-Switching », qui ne peuvent être enregistrées dans aucune base de données, et que les enzymes qui fabriquent les séquences génétiques de l’ARN le font aussi sans modèle génétique. Ceci signifie que de nouvelles séquences génétiques, qui n’ont pas été enregistrées par les méthodes utilisées jusqu’ici, apparaissent constamment. Ce seul fait impose l’obligation de réaliser immédiatement des expériences de contrôle, car il est évident que le génome du SARS-CoV-2 a été construit par calcul, intégralement ou en partie, au moyen de telles séquences non spécifiques.
- Vous ne pouvez pas, dans cette situation spécifique, apporter la preuve de l’existence du virus par le fait que vous ayez fabriqué de manière synthétique le génome du virus à partir de la séquence présentée par le Prof. Zhang et que vous l’utilisiez pour vos expériences. Il s’agit ici d’un raisonnement circulaire scientifiquement inadmissible.
Le Prof. Zhang mentionne expressément dans cette publication qu’il n’a pas respecté les postulats de Koch, les règles pour la preuve de l’existence d’un virus. Pas même le premier postulat, l’isolation du virus.
Le Prof. Zhang indique expressément qu’il n’existe qu’une corrélation entre la « preuve » par calcul de ce virus et une pneumonie réelle, mais pas de preuve que sa « découverte » soit à l’origine de cette maladie.
Pour votre information, si cela devait vous avoir échappé :
Il est prouvé que le Prof. Drosten a – déjà avant de disposer de la séquence du Prof. Zhang – fait synthétiser les séquences amorces pour le virus du « SARS-CoV-2 » et les a fait envoyer, le jour même de la publication des données, dans la nuit du « 10-11 January 2020 », aux endroits où des voyageurs de retour de Wuhan ont été testés pour le virus du « SARS-CoV-2 » au moyen de son test. Il a ainsi apparemment été prouvé que le supposé virus était à présent quand même transmissible d’homme à homme.
Jusqu’au 20.1.2020, les autorités de santé et le gouvernement chinois avaient démontré qu’il n’y avait manifestement pas transmission d’homme à homme. Tous les parents et l’ensemble du personnel hospitalier qui était et est en contact avec les personnes souffrant de pneumonie atypique – que, du fait de la définition « atypique », l’on attribuait à un virus inconnu – sont restés en bonne santé. De ce fait, le gouvernement pouvait, en toute honnêteté, renoncer aux mesures de confinement.
Le 20.1.2020, le célèbre médecin du « SRAS », le Dr Zhong Nanshan, âgé de 84 ans, est arrivé à Wuhan. Il avait voyagé depuis la Chine du Sud de sa propre initiative et à ses propres frais. Il a répandu à Wuhan la nouvelle du résultat « positif » de la procédure de test PCR Drosten, qui selon lui permettait et imposait d’affirmer que la transmission d’homme à homme du supposé nouveau virus était prouvée.
Cette information a d’abord semé la panique à Wuhan, et le soir même dans toute la Chine, lorsqu’il annonça aux informations du soir que la transmission d’homme à homme avait été confirmée. Comme nous le savons, la panique a rapidement gagné population mondiale.
Dans cette affaire, en tant qu’homme, et notamment en tant que scientifique, avec votre fonction centrale de Directeur de l’IVI, vous avez le devoir et la responsabilité, vis-à-vis du peuple suisse et de la population mondiale, de communiquer IMMÉDIATEMENT ces contradictions et ces réfutations au public.
Afin d’éviter que principalement des enfants, des personnes âgées, des malades et l’économie n’étouffent au sens propre du terme et ne meurent du fait de conclusions non justifiables scientifiquement et qui ont été réfutées, et des mesures qui en résultent, je vous prie d’agir immédiatement.
Le Prof. Tanner vous a chargé par mon intermédiaire de clarifier si un virus a effectivement été isolé au sens du terme « Isolation ».
Vous avouez maintenant par votre référence centrale et exclusive à la publication du Prof. Zhang qu’aucun virus n’a été isolé, mais que, manifestement et sans aucun doute, des séquences génétiques très courtes de l’homme, de microbes connus et inconnus et probablement de séquences génétiques créées par la biochimie ont été réunies uniquement par calcul, c’est-à-dire purement théoriquement, pour créer un génome viral qui en réalité n’existe pas.
Vous ne pourrez pas non plus à l’avenir faire valoir – pour continuer à vous dérober à votre responsabilité centrale et globale – que l’alignement théorique des courtes séquences génétique en un génome viral « complet » a été réalisé sur la base d’un autre coronavirus. Ce prétendu modèle de séquence virale a lui aussi été obtenu par calcul à partir de très courtes séquences virales, dont il est certain qu’elles n’ont pas été isolées à partir d’un virus, mais qu’elles sont issues de courtes séquences génétiques de l’homme, d’animaux, de microbes et possiblement synthétisées par la biochimie.
Le Prof. Tanner vous a chargé par mon intermédiaire (et il y veille) à la réalisation des expériences de contrôle, qui sont la condition pour considérer l’affirmation de l’existence d’un virus comme scientifique.
Votre argument que ces expériences de contrôle sont réalisées indirectement par le fait que des tiers, et pas vous, prétendent sur Twitter qu’ils ne trouvent pas le génome calculé du virus dans les bases de données génétiques humaines, est réfuté par le fait que quelque chose de calculé (laborieusement) ne pourra logiquement ni être trouvé dans une base de données ni démontré en laboratoire.
C’est pourquoi je vous prie à nouveau de réaliser et de documenter conjointement avec moi les expériences de contrôle qui confirmeront ou infirmeront le fait que les très courtes séquences génétiques disposées en un long génome par calcul, c’est-à-dire théoriquement, lors de l’« alignement », au moyen de différents programmes de retraitement, ne viennent pas de l’homme lui-même ou des nombreux microbes et phages qui colonisent l’homme, tout particulièrement en cas de maladie ou de pneumonie. Ou si celles-ci sont issues en partie de séquences génétiques purement créées par la biochimie, ou si elles ont été en partie inventées par les programmes utilisés pour l’alignement pour combler les lacunes (gaps) du génome qui ne pouvaient pas se combler au moyen des courtes séquences génétiques disponibles. Ces programmes sont mentionnés dans la section méthodologique du Prof. Zhang, mais celle-ci n’indique pas quelle est la proportion du « génome viral » complet qui a été « comblée » par ces programmes de « Gap filling ».
Nous vous offrons à nouveau de financer ces essais de contrôle. Le Prof. Tanner ne vous a demandé de présenter et de documenter ces essais de contrôle que pour des raisons scientifiques et humaines. Il n’y a aucune raison de ne pas réaliser ces essais ou de continuer à les repousser.
La détresse due à la crise du corona est immense et n’admet aucune raison de protéger par exemple votre profession ou sa réputation. Cette détresse augmente de jour en jour, et il existe le risque que notre société, dans une hystérie collective sans aucune justification scientifique, s’inflige des dommages toujours plus graves. J’ai également demandé à d’autres virologues de réaliser avec moi les expérimentations de contrôle. Aucun n’a répondu à ce jour.
Vous avez la possibilité de clarifier ce problème, le Prof. Tanner m’ayant renvoyé à vous pour la clarification de cette question essentielle.
Je vous prie de vous décider et d’agir sur le champ, et de ne pas laisser passer à nouveau plus de deux semaines avant de me répondre.
Recevez mes meilleures salutations,
Source : Nouveau Monde
Via Réseau International
https://reseauinternational.net/confirmation-ecrite-les-scientifiques-ne-peuvent-apporter-aucune-preuve-de-lexistence-dun-virus-pathogene/