Donner du sourire en passe d’autonomiser les enfants à besoins spéciaux
Plusieurs enfants atteints de maladies qualifiés d’aucun de « mystiques » bénéficient plusieurs années déjà du soutien à eux apporté par l’association Donner du sourire par un geste (Dsg) Ils ont d’ailleurs répondu massivement à l’appel lancé par les bienfaiteurs accompagnés de leurs parents à la deuxième édition de la conférence de Dsg sous le thème de : “Promouvoir l’autonomie des enfants ayant les besoins spéciaux et de leurs parents”. Ce qui renvoie à l’ambition que mène depuis deux ans sans soutien des autorités publiques en charge des affaires sociales et bénévolement l’association Dsg. « C’est un grand jour pour notre association. On discute sur ce thème parce que selon le degré de la maladie, il y a des enfants qui ne sont pas aptes à faire quoi que ce soit. Ils sont à la maison, ils ne parlent pas. Et les parents sont obligés de rester avec eux à la maison. Aujourd’hui, nous voulons amener ces parents à comprendre comment est-ce qu’ils peuvent même étant à la maison avec le regard sur les enfants, prendre soin d’eux. Je sais que nous pouvons le faire », justifie Clotilde Yepseu, fondatrice de Donner du sourire par un geste.
Un groupe d’intervenants pour aborder sur ce thème-là tant en présentiel à Douala qu’en vidéo-conférence. Parmi eux, un coach et thérapeute multi potentiel, un coach en guérison intérieure, un coach en leadership et team building et un pasteur. Tous motivent de la plus belle manière les parents et leurs enfants handicapés ou atteints de maladies rares afin de trouver la solution pour subvenir à leurs besoins spéciaux au quotidien. « Je pense que c’est une bonne activité que mène l’association Donner du sourire par un geste si et et seulement si on vient en aide à ses enfants. Parce que nous en tant que parents d’enfants diminués, on a beaucoup de difficultés à les encadrer. Les difficultés que je rencontre avec mon enfant malade sont beaucoup d’ordre financières. Ayant déjà cerné son problème, on n’a pas assez de moyens financiers pour l’accompagner à ce qui peut le rendre autonome à 100%; il est déjà à 50%. Donc il peut faire certaines choses seul », loue Passima Simo, mère d’un enfant de 15 ans atteint de trisomie 21 découvert quand le jeune garçon avait plus d’un an. « Si les pouvoirs publics pouvaient soutenir les initiatives de ce genre et qu’ils prennent en charge les enfants, beaucoup de ceux-ci diminués ne seront plus dépendants. Le gouvernement doit identifier les enfants trisomiques et les envoyer à l’école très tôt. En faisant cela, on les récupérait mieux », argumente Mme Simo une seconde fois. Quant à la bienfaitrice Mme Yepseu, elle compte poursuivre dans le même élan humanitaire. « Après cette conférence, nous allons continuer à faire des rencontres virtuelles et présentielles pour partager les expériences et toucher les thématiques demandées par les parents. Également, venir en aide aux enfants avec les besoins spéciaux et démunis à aller à l'école, à l'hôpital et/ou à faire un petit métier. Aussi, aider les parents à être autonome en les ouvrants des petits commerces, en les offrant des petites formations. Nous donnons aussi l'opportunité à ceux où celles qui aimerait prendre entièrement un enfant où une famille en charge ».
L’appel à dons de diverses natures est également lancé par Clotilde Yepseu, fondatrice de l’association Donner du sourire par un geste dans l’ultime but de donner de la joie et espoir aux enfants malades et leurs familles qui vivent la situation difficile. Dépôt : +237 697 00 22 31
PayPal, interac: donnerdusouriredsg@gmail.com