Journée mondiale de l'environnement 2022: clap de fin à l'Université de Douala

Une brochette d'experts réunis autour d'une table pour clore la semaine de la cinquantième édition de la Journée mondiale de l'environnement à l'Université de Douala pour une conférence. "Tous unis pour un développement durable en harmonie avec la nature". Tel est le thème qui a servi de cadre pour les échanges avec quatre panélistes et des participants présents au restaurant universitaire. La conférence débute aux environs de 11h par le mot de bienvenue du président du comité d'organisation de cette discussion, Junior Dagmetta.

Puis, il s'en est suivi la présentation du premier théme intitulé "Comment et pourquoi protéger l'environnement". Pour Monnet Ngoune, promoteur d'une marque de fertilisants naturels, la nécessité de protéger la nature est du ressort de tous car « l'environnement est notre première mère », dit-il. Pour ce faire, il recommande d'éviter d'acheter des produits haut de gamme dits "éclaircissants" et de recourir aux plantes naturelles pour le traitement de certaines maladies.

Concernant la solution face à la pollution qui constituait le deuxième temps fort de la conférence, il est question pour Steve Nganso, entrepreneur, de poser des actes concrets. Ceci passe, d'après lui, par la connaissance des textes juridiques qui encadrent la protection de l'environnement. Mais aussi, de passer à l'action.

Pour ce qui est du troisième volet des interventions, à savoir "La pollution dans la ville de Douala", il a été exposé par Dr.Théodore Kayesse, coordonnateur du Club UNESCO de l'Université de Douala. Selon cet enseignant, comprendre la pollution dans la cité capitale économique du Cameroun revient tout d'abord à s'intéresser à l'écologie. La vision africaine de l'écologie est influencée par l'esprit de solidarité. Ce qui pourrait justifier le boom démographique observé à Douala, d'où la pollution de l'environnement.

Ensuite, le dernier intervenant en la personne de Dr.Franck Dalip Sanjon, ce dernier pense qu'il faudrait que les jeunes prennent conscience de l'énorme richesse économique que regorge la destruction de la nature à travers les projets entrepreneuriaux. C'est le cas par exemple des start-ups de ramassage, de collecte et de récyclage des déchets ménagers.

Pour Ridelle Mbeujoum, étudiante en Master 1 Science de la terre à la Faculté des Sciences et modératrice des débats, protéger l'environnement revient à « prendre conscience » car « l'environnement concerne tout le monde », ajoute-elle.

La beauté de la femme mise en exergue

« L'élection Miss UNESCO est un projet qui nous tient à cœur. Nous avons pensé qu'il fallait un club qui rehausse l'image de la culture et fait également honneur aux femmes », fait savoir Luc Ndzana, président du Club UNESCO de l'Université de Douala. Le jury pour la circonstance était constituée des membres triés sur le volet.

À l'issue de ce concours de beauté, la candidate nº1 Aïchatou Bobo s'empare de la couronne de Miss. Elle est suivie respectivement par ses dauphines Fabiola Makougang ( candidate nº3 ) et de Ornella Nwal ( candidate nº4 ). Ces dernières auront la charge de porter haut le flambeau de l'UNESCO au sein de l'Université de Douala pour un mandat d'un an renouvelable