Lancement « Vacances Sans SIDA » 2024 : Pour une jeunesse saine et toujours plus responsable
C'est sous le thème « Non aux déviances et à la dépravation des mœurs, oui à un avenir sans VIH/Sida », que la 22ème édition de la campagne « Vacances Sans SIDA » a été mise en route ce mercredi 31 juillet 2024 à l’esplanade des Synergies Africaines à Yaoundé.
Comme c’est le cas depuis son initiation en 2003 par la Première Dame Mme Chantal BIYA, mobilisation et sensibilisation intense sont entreprises en direction de la jeunesse et notamment des 15-25ans, sur toute l’étendue du territoire contre le VIH/SIDA, par le moyen d’une communication de proximité et par des messages ciblés. Une lutte largement justifiée au regard des dernières remontées de terrain qui démontrent à suffisance le niveau d’exposition de la jeunesse et surtout de la jeune fille.
Autre combat à mener parallèlement à celle contre le SIDA, les comportements à risque dans lesquels s’engouffre de plus en plus cette jeunesse, et qui les exposent à différents dangers dont une éventuelle contamination au VIH/SIDA.
Dans son propos de circonstance, et ce à la suite de son collègue MOUNOUNA FOUTSOU, Ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique, le Dr Malachie MANAOUDA, Ministre de la Santé Publique, a saisi une fois de plus l’occasion offerte, pour remercier tous les acteurs impliqués dans cette noble démarche, tant sur le plan national qu’international. Une entreprise à laquelle son initiatrice tient tout particulièrement, depuis son lancement en 2003. Et vingt-et-un ans plus tard, les résultats sont palpables.
Seulement, la vigilance reste accrue afin que les chiffres continuent de baisser et que la menace soit considérablement maîtrisée, pour une jeunesse consciente et de futurs responsables sains. C'est dans cet ordre d’idées que l’enrôlement des pairs-éducateurs et leur formation demeurent une priorité conduite par le Ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique.
Avant de clore son propos, le Ministre de la Santé Publique est revenu sur cette vulnérabilité de la jeunesse qui est accentuée par des comportements déviants et qui multiplient ces risques d’infection de manière plus que considérable. Il a notamment cité la « consommation d’alcool et de stupéfiants, la désobéissance aux parents, l’indiscipline, la recherche d’une virtuelle indépendance, la volonté d’adopter des modèles comportementaux de défiance », comme autant de facteurs qui plongent ces jeunes dans la tranche des personnes plus que vulnérables au risque d’infection au VIH. Rendez-vous est donc donné dans un mois au bout de la campagne, pour de premières évaluations.
EAO/CELCOM MINSANTÉ