SAED-FICAM 2023 : une édition qui bat le record des troupes
Une cérémonie protocolaire de clôture du SAED-FICAM édition 2023 riche en sons et en couleurs. Sur le podium, le public assiste aux finales des différents concours tels que celles de l'éloquence, Questions pour un champion, le concours miss leadership ou encore le concours d'orthographe. Concernant le Concours africain d'éloquence, les concourants au nombre de 10 développent chacun un discours de maximum 5 minutes 30 secondes sur le thème : "Dans nos sociétés d'hypercommunication, a-t-on encore du temps pour la parole ?”. Les participants aux différentes compétitions se succèdent sur la scène ponctuée normalement par des déclarations et des pauses et articulations qui meublent la cérémonie.
Au terme de ceux-ci, les résultats sont rendus par le jury trié sur le volet. Côtés participants, l'on exulte de joie après proclamation. C'est le cas d'Andy Bongo de nationalité congolaise, vainqueure du Concours africain de l'éloquence. « Je suis très contente parce que ça été un véritable défi pour moi. Depuis le début de la compétition, j'ai observé des gens très talentueux qui pouvaient écrire de beaux discours avec un tel niveau d'éloquence. J'ai presque voulu me retirer à la dernière minute. Puisqu'on le dit souvent : Quand on vit il y a espoir. Et ma victoire pour moi est la preuve que nous ne perdons rien à essayer. J'encourage la JUSA à organiser de telles activités car de là peuvent sortir de grandes personnalités pour le continent africain », se réjouit Andy, celle qui n'a d'yeux que pour la prise de parole en public depuis ses années de collège au Congo.
Occasion également pour le promoteur du SAED, Brice Tchakounte de faire le point de l'événement. « Le bilan est tout à fait satisfaisant. C'est vrai qu'on n'a pas atteint les 100% des objectifs fixés. On se réjouit néanmoins de la forte mobilisation que nous avons observée ; des jeunes qui sont la cible de cet événement et la participation des organisations internationales qui sont venues accompagner cette édition pour leur insertion à la fois sociale, professionnelle et économique. Le SAED avance de plus en plus. C'est une opportunité pour les entreprises de gagner en notoriété, de faire connaître davantage et de nouer des partenariats pour pouvoir crédibiliser leurs structures et étendre leurs produits pour une cible plus importante », dresse Brice Tchakounte, président de la JUSA et promoteur du SAED.
Autre présence remarquée lors de la cérémonie de clôture de la troisième édition du Salon africain de l'éducation, c'est celle de l'universitaire Pr.Jean-Emmanuel Pondi. L'internationaliste se félicite de ce qu'il a pu voir de la part de la jeunesse. « Je pars avec une excellente appréciation. Je vois que c'est une jeunesse très positive, active et innovante. Je pense que ça donne vraiment de la satisfaction de voir que dans notre pays, nous avons une poche comme celle-ci de jeunes qui sont l'espoir. J'ai vu une organisation très bien faite ; la JUSA a bien organisé les choses. Quand on prend par exemple le concours d'éloquence, pratiquement tout le monde a été excellent. Donc c'était difficile vraiment de les départager », indique-t-il. Avant d'annoncer qu'il fera une "conférence majeure" lors de la quatrième édition du SAED en 2024.
En attendant la validation par le Premier ministre du Cameroun, chef du gouvernement et parrain du SAED, la date du mois d'avril 2024 lui a été proposée pour la tenue de la quatrième édition dudit salon annuel, à en croire Brice Tchakounte, promoteur de l'événement.