Cameroun / Chômage des jeunes : la solution qui vient du canton Bell

En prélude à la Fête de la jeunesse, il s’est tenu le samedi 10 février une rencontre entre tous les jeunes Njo-Njo et Son Altesse Royale Sangw’asu Jean Yves Éboumbou Douala Manga Bell, King Bell pour réfléchir ensemble des problèmes de cette frange de la population. Ce qu’il faut en retenir.

Pendant trois heures, face à un public jeune attentif, le chef du canton Bell a pu tenir un discours légitimant la sagesse du haut de sa fonction de commandement traditionnel. En droite ligne avec la célébration de la  58ème édition de la Fête de la jeunesse, Son Altesse Royale décide de prendre le taureau par les cornes pour trouver des stratégies de lutte contre le chômage dont le taux est sans cesse croissant dans sa communauté. Mais aussi de la responsabilisation des jeunes dans la conduite des activités de la nation camerounaise et partant du canton Njo-Njo.  Tout en déclarant qu’il revient à la jeunesse  Bell de créer leur propre société, le maître des lieux revient sur les mobiles qui ont conduit à la convocation de cette réunion. « À la veille de la Fête de la jeunesse, il était question qu’on lance un message. Celui de dire que cette fête est importante pour pouvoir trouver tous les messages satisfaisants pour permettre à ces jeunes de prendre part à la vie de notre canton et de la nation », pose Son Altesse Royale Jean Yves Éboumbou Douala Manga Bell, chef supérieur du canton Bell. Avant de poursuivre : « Il est question de prendre en considération cet aspect des choses de manière à ce qu’on aille progressivement vers une organisation qui répond à chacun des problèmes ».


Pour la reine du canton Bell Clarisse Douala Bell qui n’a cessé de voir les enfants du village “souffrir”, ceux-ci sont appelés à prendre les choses en main. Mais aussi, la jeunesse doit s’intéresser à la chose publique pour occuper des postes de décision. « Il était question pour nous de faire d’abord l’état des lieux. Chercher à savoir pourquoi nos jeunes se désintéresse de plus en plus  à la politique. Du moins à la gestion de notre cité. Il nous revient à nous qui sommes élites de ce canton, d’encourager les jeunes  à s’intéresser également à l’entrepreneuriat parce qu’il n’y a pas que la gestion de la chose publique », pense Léonide Ndomè Moukoko, troisième adjoint au maire le Ville de Douala et fille Njo-Njo. Un discours qui n’est pas tombée tombée dans les oreilles des sourds au regard de la forte mobilisation le long de la cour royale pour suivre attentivement le discours surtout émettre des idées de solutions tous ensemble pour résoudre principalement le chômage des jeunes et une meilleure représentativité des enfants du canton dans l’admininistration camerounaise en dépit des talents enregistrés. « L’occasion faisant le larron à la Fête de la jeunesse, le king Bell à bien voulu nous ouvrir les portes pour qu’on puisse parler ensemble et que cette action puisse devenir un rituel de communication. On va répéter ce type d’initiative au moins une fois par trimestre », retient Poll Kingue, jeune du village Bonadouma dans le canton Bell.


Les différentes prises de parole qui s’ensuivent permettent de découvrir l’origine du problème et de trouver des issues. Des fils et filles du canton Belle décident de mettre à disposition de la communauté leurs expertises pour son développement. Il s’agit selon Son Altesse Royale Jean Yves Éboumbou Douala Manga Bell de recenser les enfants du canton Bell du Cameroun et de la diaspora.  Aussi, l’intérêt pour les jeunes de s’impliquer dans les valeurs culturelles, de se réapproprier les valeurs traditionnelles et républicaines. Le plus important selon le chef supérieur du canton Bell, “d’arrêter” de mépriser l’eau car c’est là que se trouve la “richesse” du canton. Les participants repartent avec des recommandations formulées qui suivront leurs cours avant la prochaine rencontre avec les jeunes par la création des pôles de développement.

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