État-civil de New-Bell Nouveau terrain : El Hadj Relouanou Charaboutou s’engage sur l’honneur

C’est dans ses nouvelles fonctions d’officier d’état-civil que le notable à la chefferie Haoussa de Douala a prêté serment ce mercredi, 18 septembre devant la cour du Tribunal de première instance de Douala-Bonanjo.
Prestation de serment de l’impétrant. @ HN/DR.

El Hadj Relouanou Charaboutou peut se réjouir. À la faveur de l’acte de nomination signé du ministre camerounais de la décentralisation et du développement local le 15 juillet dernier, l’impétrant est le nouvel officier d’état-civil du Centre d’état-civil secondaire de New-Bell Nouveau terrain, dans le deuxième arrondissement de la ville de Douala

Une nouvelle fonction que le récipiendaire compte bien s’illustrer au regard de ses charges à lui rappelées par la présidente de la séance. Il s’agit pour le requérant à la lumière de la loi de prendre des engagements en jurant sur l’honneur de remplir ses missions. Notamment que le président de la Fédération camerounaise de natation et de sauvetage est investi de la lourde mission de constater les événements relatifs à l’être humain que sont les naissances, les mariages et les décès en rédigeant des actes hormis ceux de sa famille appelée à se référer vers ses homologues. 

Relouanou Charaboutou face à la presse.

De la voix du représentant du ministère public, il est demandé au récipiendaire El Hadj Relouanou Charaboutou d’éviter le marchandage des registres d’état-civil qui constitue à brader la nationalité camerounaise ; la pratique des mariages clandestins à défaut de se trouver face à la rigueur de la loi. Enfin, éviter le piège de dresser les actes d’état-civil hors délai en dirigeant les familles demanderesses vers les magistrats de parquet.

À ces recommandations appuyées par la magistrate Adama Moussa épse Ndomche, juge près le Tribunal de première instance de Douala Bonanjo qui préside l'audience solennelle, El Hadj Relouanou Charaboutou compte mener avec la dextérité la confiance placée en lui par le minddevel Georges Élanga Obam en le plaçant à la tête du Centre d’État-civil secondaire de New-Bell Nouveau terrain.

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