Poésie et République : le Pr Jean Gatsi signe un plaidoyer contre l’autoproclamation
Dans le climat post-électoral sensible qui suit le scrutin présidentiel du 12 octobre 2025 au Cameroun, une voix singulière se démarque, non par des discours politiques, mais à travers la poésie. Le Pr Jean Gatsi, conseiller technique auprès du recteur de l’Université de Douala, professeur titulaire hors échelle et agrégé international des Facultés de droit, livre un poème à forte charge républicaine, empreint d’appel au calme et au respect des institutions.
Dilan KENNE
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Dans ce texte, c’est un vers qui claque comme un verdict : « L’autoproclamation est une contrebande ». Cette image puissante, au cœur du message, condamne fermement les velléités de certains acteurs politiques à s’octroyer la victoire en dehors du cadre légal. Pour l’auteur, cette dérive est non seulement illégale, mais dangereuse pour l’ordre républicain.
Sans outrance ni polémique, le poème signé du coordonnateur du G-80 invite à la responsabilité collective, à la retenue, et au respect des voies démocratiques établies. Il rappelle que seule l’autorité compétente – le Conseil constitutionnel – est habilitée à proclamer les résultats, et que toute tentative contraire constitue un pas vers l’instabilité.
Par cette œuvre, le Pr Jean Gatsi utilise la poésie comme un outil de pédagogie républicaine, dans un style épuré mais engagé. À travers ses mots, il propose un chemin de paix, de légalité et de cohésion, loin des passions électorales.
Un rappel salutaire à un moment crucial de la vie démocratique du pays.
