Cameroun : l’A.JE.C.E.E.M invite la jeunesse à respecter les institutions après la présidentielle
Après l’élection présidentielle du 12 octobre 2025 au Cameroun, le pays entre dans une phase délicate où la cohésion sociale devient prioritaire. Tandis que le Conseil constitutionnel s’apprête à proclamer les résultats officiels, des voix patriotes s’élèvent pour privilégier le dialogue et l’apaisement.
Dilan KENNE
Des tensions ont émergé dans plusieurs villes du pays. À Garoua, Dschang, Bafoussam, Yaoundé et Douala, des manifestations ont donné lieu à des interpellations. Le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a lancé un appel au calme, invitant la population à respecter l’ordre public dans ce moment charnière pour la nation.
Face à cette situation, l’Association des Jeunes Camerounais pour l’Émergence et l’Évolution Multidimensionnelle (A.JE.C.E.E.M) propose une voie de sortie constructive. Son président, Kamche Inoussa, s’adresse directement à la jeunesse camerounaise, acteur incontournable de l’avenir démocratique du pays.
« Le résultat du Conseil constitutionnel est le fruit d’un processus électoral et juridique », rappelle-t-il, invitant au respect des institutions tout en encourageant la vigilance citoyenne. Pour l’organisation de jeunesse, il s’agit de trouver un équilibre entre acceptation du cadre légal et engagement pour façonner l’avenir.
L’A.JE.C.E.E.M insiste particulièrement sur la responsabilité individuelle dans les choix collectifs. « Le désordre est collectif, mais la sentence est individuelle », souligne l’association, rappelant que chaque action porte des conséquences personnelles.
L’appel se veut avant tout un plaidoyer pour une participation politique pacifique et constructive. Plutôt que la confrontation, l’organisation prône le dialogue et l’engagement démocratique comme outils de transformation sociale. Un message qui résonne dans un contexte où la stabilité du pays dépend de la capacité de chacun à privilégier l’intérêt général.
