Coopération patronale au Cameroun : fusion Gicam-Ecam, effective
« Nous sommes réunis pour un évènement inédit dont la gestation était longue, soit six ans ».
Ces mots sont de Célestin Tawamba, président du Groupement Interpatrona du Cameroun (Gicam). Il souhaite ainsi à travers cette union avec Entreprises du Cameroun (Ecam), créer une centrale syndicale unifiée bénéfique à tous les acteurs. En d'autres termes, un syndicat plus représentatif pour ses membres auprès des pouvoirs publics. « Seul on va plus vite. Ensemble, on va certainement plus loin. Il est question à travers cette fusion de renforcer notre discours, voire le dialogue qui est essentiel dans le paysage économique, pour améliorer l'environnement des affaires. Nous sommes convaincus qu'avec cette fusion, il y aura une plus grande écoute à côté des pouvoirs publics et de nos partenaires afin que l'entreprise puisse gagner », fait savoir Célestin Tawamba, président du Gicam. Avant de compléter : « Sans audace, il n'y a pas d'investissement ».
Pour Protais Ayangma, président d'Ecam, la signature du traité de fusion avec le Gicam en 2023, n'est plus que la matérialisation d'un projet qui tire ses origines depuis l'élection de Célestin Tawamba à la tête du Gicam en 2019. Il est question selon lui d'une "réinvention" du patronat camerounais à travers cette fusion. « Le président Tawamba et nous (Ecam, NDLR) partageons les mêmes objectifs relativement à la vision, au rôle et au fonctionnement d'une organisation d'employeurs. L'objectif de cette fusion est d'améliorer nos efforts et actions sur les plus grandes préoccupations de l'heure. Depuis 2019, nous avons décidé de faire chemin ensemble ».
C'est donc une fusion Gicam-Ecam qui marque un tournant décisif pour le secteur économique du Cameroun. La nouvelle appellation de la coordination syndicale unifiée, anisi que ses défis seront connus très prochainement, rappellent les deux signataires du traité de fusion Gicam-Ecam Célestin Tawamba et Protais Ayangma.