Élection présidentielle au Cameroun : À Messamena, plus de 8 000 électeurs aux urnes, Cyrus Ngo’o vote et appelle à l’engagement citoyen
Dans l’arrondissement de Messamena, 61 bureaux de vote vibrent au rythme d’une participation exemplaire ce 12 octobre 2025. Parmi les premiers à accomplir leur devoir, Cyrus Ngo’o, directeur général du Port autonome de Douala et fils du terroir, galvanise les siens pour une élection sereine et pacifique.

Messamena, ce petit joyau du Haut-Nyong, dans la région de l’Est, s’est levé tôt ce dimanche d’élection présidentielle. À 8 heures précises, l’heure légale frappant à la porte, les 61 bureaux de vote de l’arrondissement ont ouvert leurs portes dans une atmosphère de calme olympien. « Comme vous le constatez par vous-même, tout se déroule dans la tranquillité », assure Adjedja Patrick Landry, le sous-préfet de Messamena, un sourire confiant aux lèvres. Avec plus de 8 000 électeurs inscrits sur les listes, l’enjeu est de taille : faire de cette journée un modèle de démocratie apaisée, loin des tensions.
L’affluence n’a pas tardé à se faire sentir. Dès les premières heures, les files d’attente se sont formées devant les bureaux de vote, signe d’une conscience civique bien ancrée chez les Messaméniens. « L’élection se déroule dans le calme et nous sommes sereins ici », témoigne Serge Nkouok, le maire de la localité, fier comme un paon après avoir glissé son bulletin dans l’urne. « En tant que premier magistrat, je suis très heureux de donner l’exemple. Regardez cette affluence : ça prouve que nos populations savent ce que signifie leur devoir. J’ai voté, et je suis content ! »
Parmi ces citoyens modèles, une figure locale rayonne particulièrement. Il s’agit de Cyrus Ngo’o, l’élite incontestée de Messamena. Directeur général du Port autonome de Douala, cet homme de terrain n’a pas seulement accompli son droit de vote ; il en a fait un acte militant pour la paix. Accompagné des autorités administratives, il a sillonné les villages et les bureaux, serrant des mains, encourageant les citoyens dans une brise matinale. Son passage, discret mais impactant, a boosté la mobilisation : des familles entières, des jeunes aux aînés, se pressent désormais aux urnes, convaincus que chaque voix compte pour un avenir partagé.
Du côté des habitants, l’enthousiasme est palpable. « Je suis satisfait d’avoir rempli mon devoir civique », confie El Hadj Moussa, un résident arrivé aux aurores au bureau d’Elecam. « J’ai été parmi les premiers accueillis, j’ai coché, signé, et hop, le bulletin dans l’urne. Tout s’est passé normalement », lance-t-il.
À Messamena, où la vie coule au rythme des rivières environnantes, cette élection n’est pas qu’un rituel : c’est une célébration collective. Les autorités veillent, les élites inspirent, et les citoyens votent. Dans ce coin paisible de l’Est, le message est clair : la paix électorale se construit par l’engagement de tous. Les bureaux de vote ferment ce soir à 18 heures, mais l’élan, lui, ne fait que commencer.