Un intrus veut s'asseoir  sur le trône de la chefferie BAMEGNIA- BABADJOU

Sur le trône de la chefferie BAMEGNIA- BABADJOU, veut à tout prix  s'asseoir  LONTOUO Blaise, enfant adultérin et de père non déterminé. Ce qui ne cadre pas avec les us et coutumes  pour accéder sur le trône de la chefferie. Rêvant ainsi  de devenir roi par la force des magouilles politiques et par ruse, il est visé non seulement par cinq procédures pénales qui sont pendantes devant les juridictions compétentes en ce moment, dont deux citations directes, mais également il fait face à une opposition farouche de tous les notables et de la famille régnante.

BAMEGNIA - BABADJOU, jadis un village calme et paisible, un beau village où la chefferie est signes d'espoir de tous les habitants.  Situé dans la commune BABADJOU dans le département de Bamboutos et la région de l'Ouest Cameroun, en pays Bamiléké, ce village dont la cohésion sociale était autrefois un chant joyeux pour les habitants est aujourd'hui l'objet des commentaires et du spectacle désolant.

En effet, comme le veut la tradition, "quand un fils MAMBIH décéde, ses enfants se regroupent et déléguent un envoyé spécial avec un coq pour aller annoncer le deuil chez Makam Ndi Fotsap. C'est ce dernier qui coordonne l'enterrement et fixe la date à laquelle il va présider le conseil de famille en présence des membres fondateurs sans oublié la famille nucléaire du defunt.

Quelque temps après, le nom du successeur, issu de la famille nucléaire est proclamé après qu'il franchi les trois étapes importantes qui feront de lui le nouveau roi. " Pour donc être roi, il faut impérativement faire partir de la famille nucléaire. Malheureusement, LONTOUO Blaise qui fait l'objet de toutes les contestations n'appartient pas à la famille nucléaire. Par conséquent, il ne peut être roi à la chefferie BAMEGNIA - BABADJOU.

Difficile pour lui d'accepter ce règlement, cette situation va engendrer un conflit de succession entre lui et les grandes familles MAKEM  LONTOUO, SOUFFO Augustin (familles règnantes) qui déjà a duré plus d'un an et demi. 

Quant au notable patriarche BABADJOU, en la personne MOFFO MAKAMDY Valentin, en qualité de chef du clan MAMBIH et grand gardien de la tradition, sa postion est claire. Il avait réuni toute la famille et porter son choix sur MOFFO Jean comme nouveau chef de BAMEGNIA - BABADJOU à qui, il reste une étape à franchir. Un procès-verbal conforme signé des dix notables avait été dressé à cet effet puis transmis au Sous-préfet de BABADJOU

Ce procès-verbal, volonté suprême des notables, va malheureusement, être rejeté par ledit Sous-préfet au mépris des us et coutumes  de lz tradition MAMBIH. Incapable de régler le litige qui persiste, refusant d'accepter que MOFFO Jean est le choix unanime de la notabilité BAMEGNIA - BABADJOU malgré la batterie de preuves qui lui sont présentées, la famille regnante subit plutôt menaces et  intimidations de sa part. Une sorte d'abus d'autorité.

L'heure est donc grave dès lors qu'une autorité administrative ne promeut plus l'État de droit. Dès lors que le village n'arrive plus à se redynamiser. Dès lors que les habitants du village ne se comprennent plus, ne se parlent plus, il faut impérativement que le préfet de Mbamboutos se saisisse de cette affaire pour restaurer la règle du droit. Car, ce revirement de situation orchestrée par LONTOUO Blaise et consorts créé un fossé, des mécontents, de la confusion et des grandes divisions inutiles et, surtout, le disfonctionnement de la chefferie BAMEGNIA - BABADJOU. 

L' enjeu est énorme. Il est très urgent pour que le Préfet de Mbamboutos se mette à pied d'oeuvre pour mettre fin à l'intrusion. Cela permettra immédiatement d'humaniser les us et coutumes de la tradition BAMEGNIA-BABADJOU, mais aussi de restaurer les droits légitimes de la famille régnante qui sont bafoués en ce moment. 

Affaire à suivre!!

Par : Polycarpe xavier Atangana eteme, pour une société fraternelle.

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