Cameroun - Trajectoire économique et sociopolitique : Des clichés de Crevettonie

Le nom Cameroun vient de "Rio dos camaroes" qui signifient "rivière de crevettes". Dans la métaphore et le néologisme d'emprunt de cette satire, le Cameroun est donc la "Crevettonie" et ses citoyens les "crevettes", pour une description et critique sans fard de sa condition politique, économique et social.

Cameroun - Trajectoire économique et sociopolitique : Des clichés de Crevettonie
Alain NDOUCK, journaliste.

Des crevettes en crise morale et spirituelle. Des crevettes veulent, volent ce qui n'est pas à elles et appartient à tous. Les crevettes veulent tout pour elles et rien pour les autres, et l'exemple pernicieux en est ainsi donné par leurs crevettes en chef. Les crevettes n'ont pas de projet civilisationnel, elles sont tentées de tanguer çà et là au gré des courants et vagues du nouvel ordre mondialiste de la "bienpensance".

Les crevettes sont violentes, vivent en état de violence et en violence d'État, les crevettes se font manger à toutes les sauces de l'injustice sociale. Les crevettes, toujours en râles, en oublient pour certaines qu'elles sont mâles et violent, violentent sans vergogne des femelles aboutissant à des "crevetticides" déplorables. Les crevettes veulent se frayer un chemin, ça devient de plus en plus ardu, alors les crevettes développent des raccourcis, c'est la logique népotique, tribalique, de réseau et occultiste qui y prévaut.

C'est pas beau la Crevettonie par ces temps-ci. Il y a comme un air d'impuissance et de chaos, éternel recommencement avec des solutions qui ne marchent pas. Quand sont-elles arrivées au bout du tunnel? Avec sa gabégie et son esclavage monétaire, ça va pas le faire, crise économique mondiale oblige. Certaines crevettes scandent malgré tout le mantra de l'émergence, faut y croire, sinon c'est peut-être de la démence.

Faut voir au-delà des choses qui ne se font pas voir en Crevettonie : il paraît qu'elles appellent cela la foi, ou du patriotisme de crevettes. Les crevettes croient, il n'y a qu'à le voir au nombre d'églises qui jusqu'ici ne moralisent point les mœurs. Aimez la Crevettonie ou quittez la, à moins de mourir pour elle dans une guerre absurde de crevettes en chef. Les crevettes crèvent la dalle, le FMI va y aider en ajustant structurellement pour que la misère y soit abyssale.Tant que les crevettes en chef n'ont pas faim, c'est pas grave : tant que la tête respire, la Crevettonie vit. Et d'ailleurs, la tête est lassée de subventionner les crevettes indigentes, faut arrêter.

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