Développement à Santchou : décollage à partir du projet Sanzo industries

Énième descente hier mardi au village Mboukok, d’une mission d’investigation de la direction des affaires foncières du ministère camerounais des domaines, du cadastre et des affaires foncières (mindcaf) en prélude à l’installation de l’usine.

Ce départ, malgré une bataille entre les familles s’opposant à l’implémentation du projet Sanzo industries fait suite à une bataille administrative menée des mains de maître par le chef de 3ème degré du village Mboukok, S.M. Narcisse Kounhoua qui est par ailleurs porteur du projet avec un consortium d’investisseurs déjà prêts. Il assistait comme les populations de son village, la mission du mindcaf, à la réunion dirigée par Walter Honoré Bidjel, sous-préfet de Santchou sur la cour principale de l’École publique maternelle de Mboukok.

Il ne s’agit pas d’être “belliqueux” mais d’être “réceptifs” aux présentations. Depuis le déclin de la Soderim en Sanzo industries, des déclarations de son promoteur visent à désenclaver la localité qui dessert d’autres régions. Aussi, un répondant à la politique d’import-substitution au pays en projetant 60 tonnes d’amidon par heure comme capacité de production journalière issue de la transformation du manioc.

Le projet industriel rencontre l’assentiment de certaines populations qui décident de mettre à disposition des investisseurs, des terres disponibles pour sa réalisation. Sur près de 746 ha 33a 09a de parcelle de terrain sollicité pour immatriculation par l’autorité traditionnelle de Mboukok, environ 289 ha d’espaces cultivables et arables réels sont déclarés au cours de la rencontre sans investigation par ses occupants.

Parmi eux, se trouve S.M. Narcisse Kounhoua, chef du village Mboukok, dans le département de la Menoua, région de l’Ouest-Cameroun. « Sanzo industries est un investissement global de 13 milliards qui comporte le champ semencier, l’unité de production et de transformation multi industrielle et minière. Ainsi que des mesures d’accompagnement sociales. Je suis très content de cette décante du mindcaf parce que nous avons une absolue déférence à l’autorité de l’État. Il faut s’arrimer aux canons légaux. Le projet est fin prêt. Je suis partie prenante. Ce n’est que les populations qu’on a manipulées qui veulent le retarder », déclare-t-il.

La dérogation spéciale du mindcaf reste attendue pour une adhésion de la communauté Mboukok et leur épanouissement.

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