“Les luminaires de l’espoir” : l’incroyable poésie du Pr Narcisse Mouelle Kombi II

L’auteur s’est penché sur les maux qui minent notre société. Dans son style caractérisé par une utilisation riche et imagée du langage, avec une forte empreinte de lyrisme et de symbolisme, l’auteur de “Les luminaires de l’espoir” met tout un public d’accord avec une dénonciation de nombreux phénomènes. Mais les étincelles de l’espoir qui viennent enfin jaillir des heures de bonheur, laissent transparaître dans les 122 pages du recueil de poèmes, le retour aux valeurs principales d’humanisme et de patriotisme.

Pour cela, Narcisse Mouelle II a su trouver les justes mots pour faire luire l’espoir dans un recueil de 71 poèmes répartis en cinq “lunaisons” comme il les subdivise. « Il y a eu un besoin irrépressible et irréversible d’extérioriser une certaine sensibilité face à des contraintes sociales, à des influences directes, parce que le poète est quelque part le messager de son temps. Cet opuscule nous paraît à travers sa thématique cadre avec les préoccupations et les interpellations de notre société », déclare Pr Narcisse Mouelle Kombi II, auteur.

Il y rend hommage à nos martyrs du Nord-ouest et du Sud-ouest dont il condamne l’hérésie provoquée par des formes de revendications sécessionnistes et divisionnistes. En tant que citoyen, le ministre camerounais des sports et de l’éducation physique regrette le drame de Mbankolo qui a endeuillé plusieurs familles. De même que le poète salue les beautés du Cameroun, il en appelle à un sursaut de conscience autour de l’idéal commun de construction de la nation. 

La Fondation AfricAvenir international, une maison de l’intelligence

Après 40 ans d’une longue aventure littéraire riche et passionnée aux Éditions AfricAvenir d’où sont parus “Traduit de l’événementiel” (1986), “Une aube si tragique” (1986), “Traduit de l’événementiel et Une aube si tragique” (2016), “L’étrange détresse” (2016) et “Carrefour des mendiants” (2017), le Professeur Narcisse Mouelle Kombi II renouvelle sa confiance et se livre encore avec ce nouvel opus, le premier ouvrage de l’année 2025 où la Fondation AfricAvenir célèbre ses 40 ans d’existence.

« C’était très dur de créer ce genre de structure dans un pays comme le Cameroun. Parce que nous, à AfricAveniri international, nous travaillons nuit et jour pour reconquérir la mémoire effacée du peuple camerounais et pour les africains. Or, ce n’est pas une priorité pour le gouvernement ou pour les institutions. Les gens viennent du monde entier pour nous visiter. Je lance un appel pour que les autorités administratives prennent en charge ce trésor qui est apparemment unique en Afrique. Nous avons jusqu’à une école doctorale. Ma prière, c’est que comment faire pour que la jeunesse s’empare de ce trésor d’intelligence qui date de depuis les années 1971.

Il faut d’abord que les autorités entrent ici et voient ce qui y est conservé. Nous avons publié 500 auteurs de quatre continents à partir de Douala-Bonabéri. Nous sommes ensemble avec le Professeur Mouelle Kombi depuis 40 ans. Il ne peut pas nous envoyer un manuscrit et on le refuse. Même son propre fils (Louis Walther Mouelle Kombi III, NDLR) quand il avait 16 ans, on l’a publié parce qu’on a vu en lui un génie », s’exprime Prince Kum’a Ndumbe III, fondateur de la Fondation AfricAvenir international. 

Des autorités traditionnelles et administratives, il y en avait lors de la cérémonie de dédicace du dernier ouvrage du Pr Narcisse Mouelle Kombi II jeudi dernier. Parmi eux des chefs traditionnels du Wouri et du Nkam. Ainsi que le secrétaire général des services régionaux du Littoral Aboubakary Haman Tchiouto, le préfet du Wouri Sylyac Marie-Mvogo, le sous-préfet de Douala 4ème Oumarou Michel, l’homme d’affaires Oscar Moulongo et plusieurs autres élus municipaux de la ville de Douala.