Les professionnels des médias à l'école des bonnes pratiques pour une meilleure utilisation de l'intelligence artificielle

Cette première cohorte de boursiers du DIGITAL ACADEMIC INSTITUTE sous-programme de MED.IA Lab a connu la participation des journalistes, des étudiants des communicateurs et bien d'autres secteurs d’activités. 

Couplé au lancement officiel des activités de l'association med.ia Lab, ce renforcement des capacités vise non seulement à sensibiliser les acteurs du secteur confondu sur la place de plus en plus prépondérante de l'intelligence artificielle pour le développement de notre société mais également sur les dangers d'une mauvaise utilisation de ses outils. D'où la nécessité d'éduquer et former sur l'utilisation éthique de ces outils révolutionnaires.

Par cette session, cette initiative de med.ia Lab s'inscrit en droite ligne avec le sommet de Yaoundé sur l'intelligence artificielle et les médias en Afrique tenue du 04 au 06 Mars dernier. Placé sous le haut patronage du président de la république S.E Paul BIYA cette rencontre de Yaoundé marquait un tournant décisif dans la prise de conscience collective quant au rôle crucial que l'IA est appelée à jouer dans le développement du continent et en particulier le secteur des médias. Deux jours de réflexion qui ont posé les jalons d'une vision ambitieuse et résolument africaine de l'IA.

Mieux encore, elle a été le moteur directeur de cette plateforme qui vise à accompagner les professionnels de l'information et de la communication à améliorer qualitativement et quantitativement leur travail. Med.ia Lab est un laboratoire de réflexion sur la transformation digitale des entreprises de presse et bien d'autres, à maîtriser l'espace numérique les limites et les dangers de la mauvaise utilisation l'IA.

Au vue du bon technologique et du rôle crucial que l'intelligence artificielle est appelée à jouer dans le développement de notre continent notamment le secteur des médias, il est plus que nécessaire pour les professionnels de secteur confondu d'intégrer l'IA dans nos pratiques, saisir les opportunités inédites qu'offre cette révolution technologique conformément à nos ambitions, notre histoire et nos valeurs.

Pendant ces deux jours la fondation Friedrich Ebert accueillis une centaine de participants des autorités administratives tel que le conseiller technique N°1 au ministère de la communication représentant de René Emmanuel SADI chef de ce département ministériel, le président du conseil national de la communication joseph CHEBONKENG KALABUBSE, et NGALA Desmond NGALA représentant pays DEFYHATENOW.

Tous sont venus donner écho à cette initiative de med.ia Lab. Pour le président du CNC "cette initiative est la bienvenue premièrement parce que ça cadre avec l'Europe maps conseil national de la communication, qui est appelé à sensibiliser éduquer et l'intelligence artificielle est venu comme un appui aux travaux que les journalistes font au quotidien. Mais comment juger ? Est-ce que les journalistes maîtrisent même la signification et les implications de l'intelligence artificielle telle est le véritable problème.

Il y'a d'autres problématiques auxquelles nous n'avons pas encore trouvé de solutions, y compris le problème législatif au pays. Nous sommes appelés à se jeter dans cet océan qui s'appelle l'intelligence artificielle parce qu'on ne peut pas faire autrement. Le fait que le CNC soit à cette cérémonie témoigne de l'importance que nous portons à cette initiative de média Laboratoire. Nous allons accompagner ces associations que nous croyons qu'ils sont sur la voix pour éditer les journalistes à être apte dans leur métier et qu'ils soient informés et qu'ils utilisent cet outil pour améliorer la qualité de leur travail".

Au cours de cet échange plusieurs thématiques ont été abordés entre autres les enjeux éthiques de l'IA en journalisme et en communication : peur et opportunités, les méthodes et outils de vérification des contenus générés par l'IA, des ateliers pratiques pour ne citer que ceux. Le milieu de la communication étant en perpétuelle évolution avec non seulement les innovations technologiques mais également la désinformation de plus en plus présente dans l'espace médiatique et la nécessité de maîtriser les outils du fact checking; Hervé TIWA et son équipe n'entendent pas en rester là.

En compagnie de ses partenaires, il entend s'inscrire dans la durée afin d'accompagner les médias africains dans le processus de transformation digitale. En effet il s'agit d'une première phase de sensibilisation ensuite suivra des conférences un important travail pour toujours révolutionner notre système de communication.