Télécoms - Cameroun : Le Cnef et l’Uncdf sortent pour revendiquer les droits des consommateurs en ligne
Le Comité national de l’économie financière (Cnef) et le Fonds d’équipement des Nations unies (Uncdf) fondent un enjeu crucial à travers le lancement hier 27 mars à Douala des recommandations nationales sur la Protection des consommateurs financiers numériques (Pcfn).

Alors que les consommateurs sont confrontés à de nombreux problèmes liés aux acteurs des services financiers numériques (SFN), il nécessite un cadre pour renforcer la régulation et la supervision du secteur tout en assurant la sécurité et la transparence pour les consommateurs. 19 recommandations nationales issues du Guide d’orientations à la mise œuvre de la réglementation en matière de protection des consommateurs des SFN au Cameroun sont donc formulées.
En qualité de régulateur, le Cnef, et du partenaire l’Uncdf, les deux ont jugé utile de réunir autour de plusieurs tables thématiques les acteurs majeurs de l’écosystème financier. Les fournisseurs de produits et services financiers numériques, des fintechs, les associations spécialisées de défense des droits des consommateurs, les banques et microfinances ainsi que les universitaires.
Tout comme le président de l’Association des consommateurs des services financiers du Cameroun (Acfi-Cmr), tous sont unanimes de ce qu’il faut amplifier le message auprès des consommateurs visant à les aider à éviter les risques qu’ils pourraient encourir par voie numérique au moyen des nouveaux outils d’information et de télécommunication.
Malgré les innovations majeures apportées par les SFN, les recommandations nationales sur la Pcfn vont permettre de proposer des options de mise en œuvre de la réglementation répondant aux défis identifiés. S’inscrivant dans la politique et la démarche des décideurs politiques du Cameroun de promouvoir l’inclusion financière des populations dont l’accès aux services financiers de base constitue l’un des enjeux prioritaires.
Les 19 recommandations prioritaires inscrites dans un délai de deux ans entendent s’adresser à l’ensemble des parties prenantes, aider les utilisateurs à prendre des décisions, accroître le niveau du secteur privé à la réglementation afin d’éviter les sanctions et préserver leur image. Enfin, aboutir à la mise en œuvre de la réglementation pertinente ou celle de mettre en œuvre la loi camerounaise sur la protection des données à caractère personnel.