Cameroun / Lutte contre la vie chère : de la viande à prix promo servie à Douala
En partenariat avec le ministère du commerce et la mairie de Douala 2, El Hadj Amadou Dan Poullo organise une campagne spéciale de vente promotionnelle de de la viande de bœuf dans la capitale économique depuis ce 07 novembre.
3.300F le kilogramme de viande sans os à défaut de 3.500F et 2.500F le kilogramme de viande avec os contre 3.000F pratiqué dans certaines boucheries. L’œuvre de El Hadj Amadou Baba Dan Poullo et les associations de bouchers professionnels du Littoral se tiennent aux côtés de la population en leur offrant des prix aux normes du marché. Ceci, bien avant le lancement officiel de la campagne promotionnelle prévue ce samedi, 09 novembre en présence des autorités municipales de Douala 2 et des représentants du mincommerce et minepia.
« On se rend compte aujourd’hui que la viande de bœuf est devenue trop chère. Certaines personnes ne parviennent même pas en acheter pour consommer. C’est notre manière d’aider les populations à l’approche des fêtes de fin d’année », fait savoir El Hadj Amadou Dan Poullo, promoteur de la campagne.
Un tour dans les points de vente face Gendarmerie de Nkololoun et le CMA de New-Bell permet de constater la grande ferveur qui s’observe autour des étalages de bouchers. Des ménagères et même des hommes venus au marché s’enchaînent pour s’offrir un kilo de viande voire plus au prix battant toute concurrence et loin de la spéculation non contrôlée observée à certains endroits au mépris des droits des consommateurs.
« Nous sommes approvisionnés par les bétails du Nord et de l’Extrême-Nord surtout du Nord dans la localité de Rey-Bouba. Et ils sont abattus à l’abattoir industriel de la Sodépa à Bonendalè. La population est très contente de notre initiative. Elle nous remercie beaucoup », déclare Salihou Yaya, membre de l’Association des commerçants à bétail du Cameroun.
Jouant un rôle essentiel dans le marché de la consommation de la viande au Cameroun, les bouchers professionnels réclament une subvention de l’État à travers les syndicats. Car disent-ils que le « le marché est très difficile » de la voix d’un délégué.