Industrialisation du Cameroun : le minmidt veut y mettre de l’ordre

Le cadre d’archanges à Doual a permis de naître des solutions pour développer les industries camerounaises. Tous y étaient représentés, ainsi que les principaux syndicats invités à la table des discussions. Gecam, Syndustricam et Chambre de commerce ont tous pris la parole pour parler des relations entre les industries et la tutelle qu’est le minmidt. Le membre du gouvernernement leur a quant à lui assuré de la rentabilité de leurs investissements au Cameroun.

Les plaintes et recommandations ont été retenus pour renforcer les investissements. Le secteur des cimenteries que le ministre qualifie de “grosses industries” à côté des industries minières et de transformation ont été les plus interpellés lors des échanges. Des mesurée ont été prises de commun accord avec les huit acteurs du secteur au Cameroun afin de satisfaire la demande nationale estimée à plus de 4,3 millions de tonnes de ciment produit par an au pays, selon les chiffrés recueillis sur place. La capacité à installer est estimée à environ 12,5 millions de tonnes. Des entremises sont prêtes à aider le gouvernement dans ce chantier.

« Nous avons parlé de l’énergie où l’on se rend compte qu’il y a une vraie difficulté au niveau de son accès. Aujourd’hui, notre réalité est que nous sommes interpellés par les fournisseurs pour demander un effacement pour pouvoir permettre l’accès à l’énergie aux ménages. Il y a le gaz aussi qui entre dans la danse. Ensuite, il y a la réglementation. C’était une très bonne plateforme d’échanges. Nous sommes résolument engagés à soutenir le minmidt dans sa démarche pour un Cameroun émergent sur le plan industriel », interpelle Bertrand Mbouck, directeur général de Dangote cément Cameroon.

Encouragé par ce qu’il a vu au cours au cours de sa visite de travail de cinq jours dans la région du Littoral, le ministre de l'industrie, des mines et du développement technologique fait un bilan de sa mission de travail qui l’a conduit dans certaines entreprises. 

« La concertation entre le secteur privé et le secteur public a eu des résultats très importants. Je pense que les débats ont été ouverts et objectifs. Nous avons tiré quelques conclusions principales que l’on va examiner avec quelques cimenteries, les vraies statistiques. Le Cameroun maintient sa position méritée comme un exportateur majeur dans la zone Cémac et pourquoi pas l’Afrique.

Je tiens à dire que le problème de l’énergie ne doit pas poser des contraintes sur la politique industrielle de ce pays. Parce que l’État a une direction bien orientée. D’ici trois ans, on ne parlera plus de problèmes d’énergie parce que nous aurons des infrastructures que l’on ne retrouve pas en Afrique », termine Pr Fuh Calistus Gentry, minmidt.